— 127 — 525. Hamac (année 1850). — 1650 I. Lp. Le hamac est le lit du matelot; il se compose d'un morceau de toile en double, long de 1 m. 95 sur 0 m. 86 de largeur, d’un matelas de 0 m. 08 d’épaisseur passé dans le double de la toile, et d'une couverture de laine qui le complète. Une suite de petits cordages passés dans des cosses de cuivre aux extrémités du hamac constituent ce quon appelle l'araignée et servent à le suspendre à des crocs fixés dans les baux ou traverses qui soutiennent les ponts; d’autres bouts de cordages placés de distance en distance sur la longueur servent à router le hamac. (M.-F.) A bord des anciens bâtiments de guerre à voiles les hamacs roulés étaient placés pendant le jour dans une sorte de casier régnant tout le long des bastingages, c’est ce qui constituait cette ceinture blanche entourant tout le pont qui formait une excellente protection contre le feu de l’ennemi. Le terme hamac n’est guère usité que depuis la seconde moitié du XVIIIe siècle, on disait auparavant un branle, d’où la locution {aire branle-bas pour dire mettre les hamacs et accessoires divers à leur place afin de dégager la batterie et de se préparer au combat ou aux travaux du jour. Sur les navires cuirassés modernes, des hamacs roulés sont placés pendant le jour dans des casiers disposés pour cela à l’intérieur du bâtiment. A bord des bâtiments de commerce le hamac a presque totalement disparu, on établit maintenant dans les postes d’équipage des couchettes fixes- 526. Fanal de batterie (années 1792 à 1814). — 88 I. a. Lanterne pour éclairer les batteries dans un combat de nuit et en usage pour le service ordinaire du bord. (M.-F.) A bord des navires actuels l’éclairage électrique est seul employé, les fanaux à huile ne servent qu’au rondes ou en cas d’avarie des appareils électriques. 527. Fanal de batterie (années 1792 à 1814). — (Voir n° 526). — 88 I. a.