grandes roues mues par des hommes. Lorsque le bas-mât était suffisamment élevé, le vaisseau était amené au-dessous de façon à présenter l’ouverture (ou étambrai) pratiquée dans les ponts pour recevoir le mât, lequel y était engagé ; on le descendait alors jusqu’à fond de cale, de façon que son extrémité inférieure prît dans Vemplanture qui lui était destinée. (M.-F.). Au XXe siècle, les pièces de machine, les canons, et autres parties lourdes du matériel sont embarqués à bord au moyen de grues puissantes mues mécaniquement. 85. Machine à mater de Brest (années 1814 à 1837). — (Voir n° 84). — 952 I. a. 86. Cabestan de la machine à mâter de Brest. — 845 I. a. Le cabestan est un treuil vertical ; cette machine est particulièrement appliquée à la marine, soit à terre dans les arsenaux, soit à la mer sur les bâtiments. Elle se compose d’un arbre vertical tournant sur pivot et qu’on appelle la mèche ; sa tête ou chapeau est percée d’un certain nombre de trous carrés dans lesquels s’emboîtent des barres que les hommes poussent en marchant autour du cabestan. On nomme cloche la partie du cabestan où s’enroule le câble sur lequel on fait effort ; au pied de la cloche deux linguets, mordant sur une crémaillère empêchent le cabestan de se dévirer. (M.-F.). Au XXe siècle, les petits bâtiments de commerce seuls emploient encore des cabestans analogues à celui décrit ci-dessus. Sur les navires de guerre et les grands bâtiments marchands à vapeur les appareils de levage des ancres consistent en treuils horizontaux puissants mûs par la vapeur. 87. Cabestan de la machine à mâter de Brest. — Voir n° 86). — 846 I. a.