— ISO — 7(j6. Loch avec son bateau (année 1850). — 831 1. Lp. Le loch à bateau servait à mesurer la vitesse du navire à un moment donné. Il se composait : (a) d’une pièce de bois plate et de la forme d’un quart de cercle, plombée sur sa partie circulaire pour qu’elle puisse se soutenir verticalement et aux deux tiers dans l’eau, cette pièce s’appelait le bateau de loch ; (b) d’une ligne ou cordage fin tenu au bateau par une patte d’oie à trois branches dont les deux ibranohes inférieures allant à la base du bateau ôtaient fixes, la troisième allant au sommet était retenue seulement par une cheville et se détachait à la simple secousse quand on hàlait le bateau à bord ; celui-ci se mettait alors à plat sur l’eau et venait plus facilement. Cette ligne était marquée à distances égales par des signes nommés nœuds. Ces nœuds étaient espacés d’une quantité égale à la 120' partie d’un mille (1852 m.) quantité valant 15 m. 43, réduite après expérience à 14 m. 62 parce que le bateau de loch n’était pas pratiquement immobile. En comptant combien de nœuds passaient pendant que s’écoulait le sablier de 30 secondes (voir n° 770) on avait le nombre de milles faits dans l’heure puisque 30 secondes représentent la 120° partie d’une heure ; (c) tenfin la ligne s’enroulait sur un rouleau en bois appelé tour de loch. (M.-F.). Ce genre de loch n’est plus guère usité depuis la fin du XIXe siècle. On emploie aujourd’hui des sillomètres ou lochs-compteurs composés d’un flotteur à hélice filé au bout d’une ligne ayant au moins une fois la longueur du navire et reliiée à un compteur de tours placé à bord sous les yeux de l’officier dé quart. L’hélice-flotteur tourne plus ou moins vite selon la vitesse et le pas de l’hélice étant connu, le compteur donne, non le total des tours, mais directement le chemin parcouru par l’hélice et par suite par le navire. La différence entre ce système de loch et le loch à bateau, réside précisément en ce que le premier donne le chemin parcouru, élément essentiel de la navigation à l’estime, tandis que le second n’indiquait que la vitesse à un mo-