— 98 — Malheureusement Dallery ne put réaliser prati-ment .son invention. 11 tenta de construire un bâtiment, mais ses modestes ressources ne lui permirent pas de le terminer et la gloire d’avoir réalisé deux inventions qui ne lurent acquises que quarante ans plus tard lui échappa. La machine qui devrait maintenant figurer ici est celle du Sphinx, premier bâtiment dé guerre à vapeur français. Nous avons jugé préférable de, ne pas séparer la machine du modèle, il faut donc se reporter au numéro 1014. 21(59. Machine du Napoléon. — 2016 I. Construite à Indret par M. M'oll, ingénieur de la marine, pour le vaisseau le Napoléon, lancé le 15 mai 1850, cette machine était de 960 chevaux nominaux, du système dit à bielles de retour, avec deux cylindres' horizontaux. Elle actionnait une hélice à quatre ailes, de 5 m. 80 de diamètre et 8 m. 50 de pa.s moyen par l’entremise d’une roue portant 80 dents en bois de cormier, qui engrenait sur ün pignon de fonte à 41 dents fixé sur l’arbre de l'hélice. Cette dernière faisait environ deux tours •{exactement 1 t. 95) par tour de machine. Les chaudières à basse pression étaient tubulaires (voir 396). Elles étaient au nombre de huit, réparties en deux groupes de quatre placés l'un sur l’avant, l’autre sur l'arrière de la machine. Il y avait 4-0 foyers et 4 chambres de chauffe. Deux cheminées dépassant le pont de 5 m. 80 assuraient •l’évacuation de la fumée. L’ensemble était au-dessous de la flottaison. 2196. Machine de l’AIgésiras. de 900 chevaux (année 1835). — 2214 I. Cette machine, construite pour YAlgésiras, à Toulon, en 1855, sous la surveillance de Dupuy-de-Lôme. est semblable à celle de la Gloire (voir le numéro 1023). Elle est du type dit « à bielle de retour » dont le premier tracé est dû à l’ingénieur