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'd’un escalier sur leurs deux côtés. Le grillage de la cale de construction devait présenter une inclinaison vers la mer d’environ 3 degrés pour faciliter la coulée du vaisseau vers la mer lorsqu’il serait construit, mais si l’on était obligé de construire sur ce terrain plat, on formait le premier tin du côté de la mer d’une seule pièce de bois et l’on en augmentait le nombre jusqu’à six, sept et plus pour retrouver l’inclinaison nécessaire.
  Les'tins établis, on posait les pièces dans l’ordre suivant : 1° la quille, le côté de l’arrière en bas, c’est-à-dire vers la mer; 2° Vétrave, prolongement vertical de l’avant qu’on élevait au moyen de bigues et qu on soutenait au-dessus du brion, à l’avant de la quille, par des accores ou épontilles; 3° ïétambot ipièce verticale portant le gouvernail et soutenant l’arcasse, charpente de l’arrière du vaisseau. Après avoir assemblé par terre toutes les pièces composant rétambot, on l’élevait comme l’étrave au moyen de bigues sur l’extrémité arrière de la quille ou talon et on l’étayait également avec des accores. Les trois pièces qu’on vient de citer étaient ensuite renforcées par d’autres, nommées contrequille, contre-étrave et contre-étambot, cette dernière recevait encore la courbe d’étambot, réunissant l’étambot à la quille; 4° les couples de levée,couples formant la charpente verticale des côtés du vaisseau. Chaque couple se composait de trois parties, celle reposant sur la quille, appelée varangue, celle continuant la varangue et soutenant' la rondeur de la carène, appelée genou et celle enfin formant la muraille jusqu’au haut du bâtiment et qui s’appelait allonge. Les couples de levée étaient les principaux couples tracés sur le plan du constructeur, ceux devant déterminer le relief exact de la forme voulue; les couples élevés entre les couples de levée se nommaient couples de remplissage. On façonnait et assemblait par terre les couples de levée et, une fois formés, on tes élevait les uns après les autres sur la quille et la contre-quille au moyen de bigues, et on les fixait à leur juste place en les y soutenant ipar un nombre suffisant d'aocores, puis on les reliait les unes aux
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