la ligne de mire. La durée de la charge est abrégés par une disposition de la culasse qui s’ouvre en u:i temps et par l’emploi, de la cartouche, produisant, au rnoven d’une douille en cuivre, le placement dans l’âme du projectile et de la charge en même temps, d'une manière analogue à la cartouche de fusil, absolument semblable d’aspect, sauf les dimensions. Ce dispositif appliqué d’abord à de petites pièces fut étendu à des calibres croissants, jusqu’au 164 millimètres 7. On fit même quelques 194 millimètres à tir rapide, mais dans ces dimensions la cartouche à canon perd ses avantages et l'on est revenu au système ordinaire de gargousse et projectile séparés pour le 194 millimètres. La pièce de 161 millimètres 7 reste donc la pièce maxima ù. tir rapide, étant entendu que cette dénomination ne s’applique qu’aux pièces faisant usage de la cartouche îi canon à douille en cuivre. Quelles sont les vitesses obtenues ? Voici les chiffres qui ont été relevés dans les tirs effectués en 1906 dans l'escadre du Nord, chiffres qui se rapportent à des tirs réels, sur but. effectués dans les conditions normales de combat par des équipes de servants entraînés, les temps étant comptés de « ieu » à » feu ». Pour le 164 millimètres 7 on a relevé 3 f'oups par minute et pour le 100 millimètres, 6 coups. Quant aux calibres plus forts, non à tir rapide, voici les résultats constatés : 195 */* en tourelle simple ou double électrique, un coup en 0 m. 45 s. 274 m/m en tourelle simple électrique, 1 m. 45 s. 274 mlm en tourelle simple hydraulique, 1 m. 10 s. 305 m/m en tourelle simple électrique, 1 m. 45 s. 305 m/m en tourelle simple hydraulique, 1 m. 20 s. Dans la recherche des vitesses initiales on avait été, en France, un peu trop loin et surtout on avait trop cherché cette vitesse aux dépens du poids du projectile- L’inconvénient était que le projectile léger perdant sa vitesse plus tôt que le projectile lourd, l’avantage au départ était vite annulé et nos pièces