— 104 — furque en 2 bras portant chacun un triangle soudé, nommé la patte de l’ancre. C’est la partie qui doit mordre dans la terre et elle est dans ce but terminée par un biseau aigu qu’on appelle le bec. Les deux côtés de la patte qui dépassent les bras prennent le nom d'oreilles. L’endroit où la verge vient s’unir aux bras et où l’ancre présente les plus fortes dimensions se nomme le collet. L’extrémité de la verge du côté des pattes, formant la base de l’ancre par un renflement, s'appelle le diamant. Pour que l’ancre s’enfonce dans la terre il est essentiel qu’elle tombe toujours au fond de manière à présenter l’une de ses pattes dans la position voulue. Elle est munie à cet effet d’une pièce de bois ou de fer appelée jas, fixée vers le sommet de l’ancre, à toucther l’organeau, dans un plan perpendiculaire au plan des pattes; cette pièce force l’ancre à se tourner sur le fond de la mer de façon à c© qu’un des bras s’y engage. On a fait des ancres semblables depuis 150 kilos jusqu’à 4.000 kilos et chaque bâtiment en portait de différentes grandeurs. La plus forte se nommait grande ancre ou maltresse ancre, c’était celle qu’on appelait au XVIIe siècle ancre de miséricorde elle était dans la cale à l’ouverture du grand panneau. Après celle-ci venaient les ancres de bossoir ou de poste, de poids égal, les ancres de veille qu’on plaçait dans les porte-haubans, en arrière de celles de bossoir, et enfin les ancres A jet, plus petites, ainsi nommées par la facilité qu’on avait à les employer. (M.-F.) Ce modèle d’ancre a été remplacé, au début du XXe siècle, sur les navires de iguerre et las grands navire ‘de commerce par les ancres sans jas dérivées du modèle Martin. (Voir n° 439). 433- Ancre à jas mobile. — 189 I. a. C’est une ancre ordinaire, de petite dimension, dont le jas en fer est mobile et peut s’élonger contre la ver^e nfin de tenir moins de place sur le pont des petits Mtiments.