— 4D2 pédition pour retrouver les traces de Lapérouse et de ses compagnons d'infortune. Tout à coui>-en 1825. le bruit se répandit dans le public qu’un capitaine américain avait découvert un groupe d’iies jusqu’ici inconnues et avait trouvé entife les mains des habitants des objets qui auraient pu appartenir ai Lapérouse. Quelque peu londés que parussent ces renseignements, le 'gouvernement français ne voulut point les négliger, et le capitaine Dumont d’Urville préparant alors un voyage de découvertes, reçut la. mission de s’enquérir soigneusement des moindres circonstances qui pourraient remettre sur La voie et l’on donna au bâtiment aui deva't servir à rechercher d’illustres débris, le nom de l'Astrolabe, Kn décembre 1827, l’Astrolabe arrivait à la terre de Van Diémen, et là le capitaine Dumont d’Urvilile apprenait qu’un navire anglais l’avait devancé et avait découvert l’endroit où gisaient les débris des bâtiments . Voici de qui s’était passé. Un capitaine du commerce. Mr. Peter Dillon, naviguant pour une maison de Calcutta, traversant en 1816 l’archiDel des iles Viti où il avait couru des dangers, délivra des mains des sauvages deux matelots naufragés ; l’un était an Prussien, Martin Buschert, et l’autre un lascar indien. Mr. Dillon. continuant sa route au N—O, rencontra une fort petite ile dont les habitants. aux mœurs douces et sociables, tentèrent les naufragés qui demandèrent à être débarqués. M. Dillon céda à leurs désirs et les laissa sur cette terre, c’était l’ile de Ticopia. Douze ans après, le capitaine Dillon se trouvant dans les mêmes parafes, désira savoir ce qu’étaient devenus les deux hommes laissés sur Ticopia et prit la route de cette ile. A son arrivée, le Prussien et le Lascar furent les premiers qui se rendirent à bord. Après les premiers moments donnés à la joie de se retrouver, Mr. Dillon remarqua avec étonnement que le Lascar possédait une garde d’épée en argent, et que plusieurs des naturels du pays étaient aussi