— 162 — tion. Dès 1765, cependant, on imagina de monter sur la culasse des canons une batterie ou platine semblable à celles des fusils ; un cordon adapté à la gâchette permettait au chef de pièce de faire partir le coup au moment convenable, ce qui a une grande importance dans l’artillerie navale à cause des mouvements du vaisseau. Ces platines à silex furent changées plus tard, vers 1837, en platines à percussion, utilisant une capsule fulminante. Quelques années après, on employa le système composé d’un marteau frappant sur une étoupille, sorte de longue capsule. Enfin, avec les pièces se chargeant par la culasse, la mise à feu se fait avec un percuteur frappant sur l’amorce de la douille pour les pièces à tir rapide, ou avec un marteau et une étoupille pour les pièces employant la gar-gousse. On a aussi employé tout récemment (1907), la mise à feu électrique. 679. Platines à percussion de différentes formes, pour canons (année 1837). — 1042 à 1107 I. a. Fours à boulets de bord 680. Fourneau cylindrique à boulets (années 1792 à 1814). — 90 I. a. Four à rougir les boulets, portatif (voir n° 189). Ce modèle représente les fours en usage à bord des vaisseaux. 681. Voir après le n° 82. 682. Voir après le n° 188. Plaques de Blindage • 683. Plaque de blindage du pont cuirassé du croi-