— 129 — Les pompes communément en usage à bord des bâtiments de la marine à voiles étaient des pompes foulantes et aspirantes composées d’un seul tuyau de bois percé à son extrémité inférieure de trous assez grands pour laisser passer l’eau et assez menus pour empêcher les corps solides d'entrer dans l’instrument. Un cylindre fixe à clapet, nommé cho-pine, et un autre cylindre mobile appelé heuse attaché à l’extrémité d’une longue tige nommée verge, complétaient la pompe. Pour la mettre en action on ajustait un levier au sommet de la verge, levier dont le point d’appui était à une hauteur convenable au-dessus du corps ou tuyau de la pompe; ce levier ou bringueballe était mû par un faisceau de cordes à chacune desquelles s’appliquait un homme. (M.-F.) A bord des bâtiments modernes les pompes très puissantes sont multiples et mues par des moyens mécaniques, vapeur ou électricité. 536. Pompe carrée (année 1814). — 834 I. a. Cette pompe, de façon américaine, était remarquable par la nature de son corps formé avec des planches. 537. Pompe à rotation continue (années 1792 à 1814). — (Voir n° 535). — 832 I. a. 538. Pompes à la Royale ; douze modèles de divers calibres garnis de tous leurs accessoires (années 1792 à 1837). — 811 à 822 I. a. Les pompes dites à la Royale étaient un perfectionnement des pompes ordinaires décrites au n° 535. Elles étaient doublées intérieurement d’un cylindre de cuivre dans lequel le jeu de la heuse était plus doux. Dans la partie supérieure était percé un trou, ou lumière, auquel s’adaptait un tuyau avec manche en cuir ou en toile pour servir de conduite à l’eau.