448 Appendice. pour l'exclusive, et 011 leur faina entendre que nous nous unirons à eux pour le Gard. Stoppani s’ils peuvent luy gagner assés de voix pour faire réussir son élection, en y joignant les nostres. C. Nous déclarerons simplement au Gard. Rezzonico que par estime pour ses vertus, nous entrerons dans ses vues ¡autant que nos ordres et nos instructions pour-roient nous le permettre: s’il demande des explications sur les sujets desagréables, nous le renverrons au doyen, qui nous rendre compte des questions du Card. Rezzonico, de Torrigiani, des Albani ou de Bortro-meo etc. et nous mettrons le doyen en estât de repondre à ces questions. On pourra faire entendre au Card. Rezzonico qu’il y a plusieurs créatures du dernier pape auxquelles les Cours ne sont point opposées ; et qu’il ne tient qu’à lui de jouer un beau rosie et d’effacer les impressions fâcheuses. 7. On evitera soigneusement dans les conversations et dans les entretiens particuliers d’entrer en explication sur l’opposition des Cours à certains sujets, toute parole à cet égard est au moins inutile et presque toujours dangereuse. 8. Dans les moments de crise, nous affecterons toujours de n’avoir aucune crainte, nous éviterons les allées et les venues et tout ce qui annonce l’embarras. Tous les jours après le scrutin du matin nous nous assemblerons chés M. le Card. Orsini. Le conclave s’accoutumera à cette conférence; au bout de quelques jours, elle 11e faira plus d’effet. 9. Si le parti qui nous est opposé vouloit entrer en negotiation, le rendés-vous seroit chés le doyen, et nous y fairions entrer à égal nombre que nos adversaires les personnes que nous jugerions les plus capables de leur resister par la force des raisons et les plus propres à démêler les pièges qu’on pounroit nous tendre. 10. L’Ambassadeur de France et Mr Aspuru tiendront prestes les lettres d’autorisation sur chaque démarché d’éclat que la nécessité pourroit nous obliger à faire: il seroit bon pour éviter les surprises, que nous eussions bientôt une lettre par laquelle M. l’Ambassadeur nous autoriseroit à déclarer que si le Sacré Collège s’obstinoit à choisir pour Pape tels et tels sujèts qui seroient nommés dans cette lettre, les ministres respectifs sortiroient de Rome sans reconnoître le nouveau Pape. 11. Si l’exclusive de nos voix est bien assurée nous n’avons que faire d’employer des moyens de rigueur, et il faut s’occuper sérieusement du projet de n’en mettre aucun en visage: cela est possible au moyen de l’exclusive du scrutin. 12. Enfin si nous avions à craindre la desertion de quelquesi-unes de nos voix, et qu’on proposât un sujet qui ne fut pas absolument agréable aux Cours et avec lequel on put esperer de faire le Secretaire d’estat à notre choix, nous conviendrions de nous joindre à luy (avec l’agrément de l’Ambassadeur du Roy et du Ministre d’Espagne) lesquels nous voyant tous les trois de la même opinion, nous autoriseroient formellement à l’élection du sujet en question. Au reste nous ménagerons tous nos amis et nous les cultiverons avec soin. On ne témoignera au Gard. Pozzobonelli de la confiance, que dans le cas seulement où il changeroit de conduite avec nous et agiroit avec plus de concert. S’il demandoit d’estre mediateur, on ne refuseroit point ses offres, mais on s’ouvriroit à luy avec beaucoup de précaution. Si la maladie du Card. Oavalchini a des suites fâcheuses, comme il n’est que trop à craindre, on s’adress [er] a au Card. Lante por toutes