STATUTUL I ONOLOGIC AL VOCALELOR i ( y ) b ( Ï ) !N RUSA VECHE 213 Abtop npHxoflHT k 3aKJiK)HeHHK3, HTo saHHoe noxioîKeHHe ne noflTaepiKnaeTca npw 6oJiee aeTanbHOM aHaame h3mkobmx 4>aKTOB a fi03T0My He MoaceT 6biTb HCrio.ibioBano np« ormcanHH (JjOHOaOTHHeCKOM CHCTe.Mbl 3THX »3bIKOB. TaKMce He Moxcer 6biTb npmisno mhcihc o tom, hto /bj/, /bj/ nepeiujiH b /yj/, /ij/ b ncpwoa BOKa;in 33UHM epoB. a 3axeM b Beamcopyccio;.! rpynnbi /yj/ h /ij/nepeuiaa, He3aBHCHMO ot CBoero npoHcxo-KaeHHa, b /oj/ u /ej/. À PROPOS DU STATUT PHONOLOGIQUE DES VOYELLES i (y) h (ï) EN RUSSE ANCIEN (Résumé) On soumet à l’analyse la théorie selon laquelle, dans la langue slave commune tardive, aussi bien qu’en slave oriental primitif (y compris la période des tout premiers textes conservés), l’opposition phonologique entre /t./ et /y/, respectivement /b/ et /i/, deviendrait neutre devant la consonne /j/. L’auteur arrive à la conclusion qu’à la suite d’un examen attentif des faits du langage, une semblable supposition ne se confirme pas et, partant, ne peut être adoptée pour la description du système phonologique de ces deux langues. A A De même, ne peut-on pas accepter l’opinion selon laquelle /bj/, /bj/ ont passé à /yj/. ij/ dans la période de la vocalisation des ,,ier" et ultérieurement, en vélico-russe, les groupes yj/ et /ij/ se sont transformés, indiféremment leur provenance, en /oj/ et /ej/.