TERMENI ÇTlINTiriCI DENUMIND DISCIPLINE LINGVISTICE IN LIMBILE SLAVE 107 HbIMH (-IICTMK3, -HKil, -HH -H3M), FipHHeM nCeBflOa(J)(t)HKCaUHH BblCTynaeT HHOrfla H B KaHCCTBe cpeacTBa BTopHHHoro 06pa30BanHH (cp. Heo + AumeucmuKa). 11 po/tyKTHBHbie MOAeiiH (TepMHHbi Ha -ucmuKa, -AoeuH, -eedemte, -uxa) o6jiauaioT cpaBHH-TejlbHO ÔO/lbüJHMH B03MOXCHOCTHMH H B o6jiaCTH MOKTHnOBOÜ CHHOHHMHKH, O MCM MOHCHO CyflHTb Ha npHMepe TaKHX TepMHHOB, KaK: c iaeucniuKa — cAaennoeedenue, oaoohoaoiuh — aAôaiioeedeiiue, MopçfioAoeuH-MOprfxxfiOHSMUKa. ECJIH, riOMHMO npOayKTHBHOCTH H HaCTOTHOCTH, yHCCTb H KpMTCpMH HHTCpHaUHOHajlbHOCTH, CTaHeT hcho, hto HaHÔojiee pannoHa.TbHbiMH hbjihiotch mo/kjih THna -ucrnuxa, -.mux. CnoBa Ha -eedeitue (-vèda, -veda,), npn Rceii hx pacnpocTpaHeHnocTH, oco6chho b pyccKOM, Bee ace neaaeKRarHbi, h6o He OTBenafOT Ha oaho H3 BaacHeftumx TpeôoBaiiHÎi, npejbsansiCMbix k HayiHbiM TepMHHaM — Me/KnynapoaHOCTb. SUR LA STRUCTURE DE CERTAINS TERMES SCIENTIFIQUES DESIGNANT DES DISCIPLINES ET DES COURANTS LINGUISTIQUES DANS LES LANGUES SLAVES (Résumé) Pour atteindre de bons résultats dans l’activité de coordination de la terminologie linguistique slave, il faut commencer par résoudre toute une série de problèmes théoriques, parmi lesquels l’analyse en détail des modèles de formation des termes linguistiques. De cette manière, l’on finira par distinguer les procédés productifs de ceux non-productifs, par établir l’admissible dans le sens d’un caractère international que l’on réclame de ces termes et, par contre, à déterminer ce qui s’avère être inadéquat dans ce même sens. L’auteur du travail s’occupe de termes linguistiques contenant dans leur structure, à la finale, des morphèmes du type r. -Aoeux, -!paux etc. Il s’agit, par conséquent, de morphèmes qui peuvent être rencontrés aussi dans le restant des langues slaves, ce qui indiquerait en fin de comptes une facture internationale, cause évidemment de leur emploi général dans la terminologie savante des langues de civilisation. L’auteur considère que les morphèmes de ce type-là sont en même temps des affixes et des racines, plus précisément des radicaux à fonction affixale. Aussi, trouve-t-il qu’il serait plus indiqué de les appeler des pseudo-affixes ou encore des affixoïdes (resp. des pseudo-suffixes ou des suffixoïdes). Cette appelation aurait de plus le mérite de mettre en relief leur douille nature: celle d’un rapport génésique avec un radical ou un autre, en même temps que celle d’une tendance d’approcher du point de vue fonctionnel des éléments dérivatifs. D’ailleurs, c’est bien ce caractère bivalent des pseudo-affixes qui constitue la preuve du fait que nous nous trouvons devant un type singulier, intermédiaire, de formation morphologique des mots, autrement dit la pseudo-af fixation. Les paragraphes suivants (3—4) présentent les principaux modèles de formation des termes qui désignent des sciences ou des disciplines proprement-dites linguistiques (AumeucmuKa, auh-zsoemuAuemuKa e.a.), des disciplines complexes (apMenucmuKa, cuHOAoeun e.a.), des courants ou des écoles linguistiques (ncuxoAumeucmuKa. decKpunmit«U3M), etc. Les modèles pris en discussion font l’objet d’une analyse appropriée à la fréquence des morphèmes terminaux, considérés dans l’ordre de leur décroissance. Des sept types passés en revue, il y en a trois du type pseudo-affixal (-aoîii.'i, -eedexue. -epaifiu.H), et quatre du type suffixal (-ttermina. -UKa. -itx, ~ü3m). Il est à remarquer que la pseudo-affixation est parfois employée tel un moyen supplémentaire, de second ordre (comp. Heo +AuneaucmiiKa) ■ Les modèles productifs (les termes en: -ucmuKa, -jiozufi, -eeàenue. -uxa) suivent le comportement de rigueur, notamment dans la langue russe, aussi bien sous le rapport de l’équivalence sémantique, ainsi que le dénote des séries de sinonymes, tels que: CAaeucmuKa — cia-«HHoeeàeiiue, o roaiio ioeu.i — a.iôanneeàenue. Mop(f>o.miu.H — MoprfioifioneMiiKa Compte tenu, outre leur productivité et leur fréquence, de leur caractère international, les plus adéquats, en ce sens, parmi les modèles considérés, sont les morphèmes du type -ucmuKa, -Aozux. Les mots en -eedenue (-vèda, -veda),en dépit de leur emploi usuel, surtout en langue russe, ne correspondent cependant pas à cette importante obligation qui s’impose aux termes scientifiques, à savoir celle de se prêter à une circulation à l’échelle internationale.