O TEMA ESENINIANA : POETUL $1 REVOLUTA 43 ECEHHHCKAH TEMA : ,,n03T H PEBOJIIOLIHH“ (Pe3K>Me) McXOÍIH H3 Toro HTO MHOTHe pyMblHCKHC KPHTHKH, rOBOpH 06 aBT06H0rpaKKOfí. Ho nocae B03-BpameHHH po.MaHTHHecKaa TeMa HenpHcnocoôJienHocTH no3Ta nepepacTaeT b TeMy «TpamnecKoft BHHbl» no OTHOUieHHK) K peBOaiOUHOHHOH aeílCTBHTejlbHOCTH, KOTOpyK) n03T npHBCTCTByeT H npeBOcxoacTBO kotopoB npH3HaeT, ho c KOTopoñ Kax no3m oh ne mo*ct cJiHTbca. AHajiH3 pa3JiHH-Hbix acneKTOB b kotophx npoaBaaeTca b no33HH EceHHHa 3Ta coBepmeHHo noBaa TeMa, aB.iaeTca rjiaBHofi nejibio nccaeaoBaHHa. rioTOMy hto hmchho yrayÓJieiiHeM stoü TeMbi, EceHHH BHec 6oabuioñ opHTHHajibHbifl BKaaa b pa3BHTHe no33HH 20-ro BeKa. UN THÈME ESSÉNINIEX: „LE POÈTE ET LA RÉVOLUTIOX“ (Résumé) Après avoir rappelé que de nombreux critiques roumains, en considérant la propension d’Essenin à l’autobiographie, font un rapprochement entre le poète russe et quelques uns des poètes roumains, l’auteur passe en revue le destin tragique d’Essenin, tel que lui même l’a dépeint dans son oeuvre lyrique. On constate que la poésie esséninienne a perdu sa sérénité non pas après 1917, comme il est suggéré dans certaines exégèses, mais pendant les années de la première guerre mondiale, lorsque le poète n’a plus reconnu son village natal, quand il y est retourné. Depuis lors, sa création devient en premier lieu élégiaque, depuis lors aussi elle est de plus en plus pénétrée par le thème du déracinement, de la perte des sources poétiques ; ce thème acquiert des couleurs de plus en plus tragiques et ne cesse que par l’explosion de l’adhésion d’Essenin à la cause populaire de la révolution. Après le cycle des poèmes bibliques-révolution-naires sur le thème de la mission purificatrice de la Russie, suit une nouvelle évasion dans les motifs de cabaret et la nostalgie des réalités patriarchales. La tentative d’Essenin de devenir un poète-citoyen se place pendant les années 1924—1925, après sa rentrée de l’étranger. Son échec est aussi le dernier acte du drame. Pour toutes ces raisons, le thème „Le poète et la révolution“ est considéré comme un thème spécifiquement esséninien. Jusqu’au dénouement des années 1922—1923, le décalage vis-a-vis la réalité révolutionnaire — avec toutes les particularités de celui-ci — a une résonance de romantisme attardé. Essenin repousse le „socialisme à programme", étant convaincu que le monde qui l’entoure ne peut le comprendre en tant que poète. Le sentiment de sa supériorité agit comme une force de soutien moral. Pourtant, après son retour, le thème de l’inadaptabilité du poète se transforme en celui de „la faute tragique" à l’égard de la réalité révolutionnaire que le poète approuve et dont il reconnaît la supériorité, mais avec laquelle pourtant il ne peut s’accommoder en tant que poète. L’analyse des aspects variés, par lesquels ce thème tout nouveau se manifeste dans la poésie d'Essenin, constitue l’objet principal de la recherche, pour montrer qu’Essenin en l’approfondissant a appporté une contribution de grande originalité au développement de la poésie du XX-e siècle.