NICOLAE IORGA $1 ATACAREA SERBIEI 155 a monarhiei habsburgice agresoare, reprezintá o pagina luminoasá. a activi-tátii politice si istorice a savantului de renume mondial. N. Iorga a inteles ca prin pana si prin graiul sáu sá apere ftiintific si politic o tara si un popor de partea cáruia se gásea dreptatea. Prin aceasta, N. Iorga a adus o contributie de pret la cultivarea prieteniei intre poporul román si poporul sirb. HHKOJIAE ñOPrA H HAnA^EHME ABCTPO-BEHEPMH HA CEPEHK) (Pe3ioMe) H. ííopra, KpynHefinmfi hctophk u ryMaHHCT, TecHO CBínaHHLin c fleficTBHTejibHOCTMO cBoero epeMeHH, 6biri rjiyéoKO norpaccH TeM, KaK Hanajiacb n npoxo/iHJia nepBaa MHpoBaa BOñHa. Ero 3acnyra coctoht b tom, hto c caMoro HanaJia oh 3aMeTHJi, hto Boítea hocht HMnepHajracTHHecKHií xapaKTep, hto ee 3aTeanH BeaHKHe Aep*aBbi c ueabio noKopHTb HOBbie Hapoflbi, HOBbie pbiHKH cSblTa H HOBbie HCTOHHHKH CbipbH. BoMHa Bcubixny.na hkoóm H3-3a noKyuieiina b CapaeBO. H. ííopra c caMoro Hanana He paseana MHenHa, hto noKymeHHe b CapaeBO stBJiseTca npHHHHofi bo0hli h nocaeAOBaTeabHO pa3o6nanaji 3axBaTHHHecicyio nojiHTHKy aBCTpo-BeHrepcKoK MOHapxHH. H. ííopra, bhah cxoactbo b HCTopmecKHX cyflbôax CepGwH h PyMMHHH, cnocoôcTBOBaji MOÓHJiH3auHH o6mecrBeHHoro MHe-hm b no.rn.3y coce/ineio rocyaapcTBa, ocbooo/KAChhh napoflOB H3-nofl raôcôyprcKoii MOHapxHH. Oh riocBHTHji BfloxHOBjraiomHe ctpokh ri0pa60menH0ü CepónH, BbicKaabiBaacb, «aace b nepaofl, Korfla BoeHHbie no6e/jbt óbijiH Ha CTopoHe 3axBaTHHKOB, hto cnpaBeaaHBOCTb BocropacecTByeT, hto na pyimax aBcrrpo-BeHrepcKoñ, MOHapxHH B03HHKHyT HOBbie rocyaapcTBa hjih npoH3o8aeT HanHO-üaabHoe oôbeaHHCHHC apyrwx. McTopmecKoe npeaBiiaeiiHe H. ííoprn cóbuiocb oceHbio 1918 roua. OTHomeHHe H. ííopra k HanaaCHHio b 1914 roay ABCTpo-BeHrpHH na Cep6mo SBaaeT coSoñ CBeTjiyio CTpauimy b ero nojnmiHecKoS h acTopHHecKoíí aesTeabHOCTH, BKnaa b acné yKpeiuieroia pyMbiH0-cep6cK0Ít apy*6bi. NICOLAS IORGA ET L'AGRESSION DE L’AUTRICHE-HONGRIE CONTRE LA SERBIE (Résumé) L’humaniste et le grand historien qu’était Nicolas Iorga, profondément ancré dans les réalités historiques de son époque, fut fortement impressionné par la manière dont s’est déchaînée et déroulée la première guerre mondiale. Il a eu le mérite de saisir dès le premier moment tout ce que cette guerre avait de caractère impérialiste, quant aux grandes puissances, celles-ci poursuivant la conquête de nouveaux peuples, de nouveaux marchés et de nouvelles sources de matières premières. Cette guerre trouva le prétexte de son déclanchement dans l’attentat de Sarajevo. N. Iorga pourtant, ne fut pas un seul instant dupe de la thèse comme quoi l’assassinat de Sarajevo était cause de la guerre et c’est avec persévérance qu’il dénonce l’appétit de conquêtes de la monarchie austro-hongroise. Discernant dans la situation de la Serbie et de la Roumanie une similitude de destin historique, N. Iorga a contribué à la mobilisation de l’opinion publique en faveur de l’État voisin, de la libération des peuples qui se trouvaient sous le joug de la monarchie des Habsbourgs et il a écrit des pages fiévreuses en faveur de la Serbie envahie, en soutenant — même lorsque les succès militaires étaient du côté de l’envahisseur — que la justice, finira par vaincre et que des ruines de l’empire austro-hongrois naîtront de nouveaux Etats tandis que d’autres parfairont leur unité nationale. La prévision historique de N. Iorga s’est bien accomplie en l’automne de l'année 1918. L’attitude de N. Iorga à l’égard de l’agression austro-hongroise de 1914 contre la Serbie, représente une page lumineuse de son activité politique et historique, ainsi qu’une contribution au resserrement de l’amitié roumaino-serbe.