64 SILVIA NITÀ ARMAS... 6 zasebno so edno nastojuvanje da se urne ili barem oslabi romanskata ili balkanskata etimologija na daden zbor. Ako samo e vozmozno, Crânjalâ saka na primer kaj juznoslovenskite zborovi obicno doneseni vo Karpatite od Romanci da opstoi bez romanskoto i predpocitajki ja vazmoznosta na stari neporsredni vrski megu slovackiot i slovenskiot ili srpskohrvatskiot jazik ili duri ungarskoto posredstvo (na pr. kaj zborot kosar). No toj zaborava oti se raboti za termini na planiskoto stocarstvo (ovcarstvo) sto i odgovaraat na edna izrazita i nezavisna od etnicko-jaziëkite granici celina : karpatskata stoëarska kutura, pojava sosem ocigledna za sekogo sto prestajuval na te-renot. Pritoa poredbata na karpatskata a stocarska kultura i kulturata na balkanskite stocari istaknuva vakva slicnost meguniv, sto veke od cisto etnoloska gledna tocka se cini mosne verojatno deka tuka se raboti za stari geneticki vrski ovozmozeni od geografskite uslovi »1. La tendance à diminuer par n’importe quel moyen le volume et l’importance de l’élément roumain dans les parlers slaves occidentaux, mani-nifestée par D. Crînjalâ dès 1938, prend dans ses derniers travaux 2 des aspects presque totalement négateurs. L’influence roumaine dans les Carpathes Occidentales, considérée du point de vue historique, fait encore l’objet d’un autre ouvrage fondamental, celui du savant J. Macûrek 3. Au cours de ces dernières années, des études intéressantes ont paru, qui traitent) du problème de la colonisation de la Moravie; on y souligne, l’apport réel, quantitatif et qualitatif, des pâtres roumains4. C’est dans ce même sens, que l’on doit encore citer l’ouvrage de A. Habovstiak5 , bien que celui-ci n’admette toutefois pas que les roumanismes d’Orava (Slovaquie) constituent l’expression de contacts directs entre les Roumains et la population locale, ces éléments, selon lui, ayant été transportés sur le territoire de la Slovaquie par les pâtres ukrainiens. Une contribution importante dans le domaine de l’étude des roumanismes dans le serbocroate est apportée, après Miclosich, par le romaniste croate Peter Skok dans une série de travaux parus de 1909 à 1956. En essence, ses recherches dans ce domaine ont conduit à une image d’ensemble de l’ancienneté, du poids, du caractère, de la géographie des mots d’origine roumaine dans la langue serbocroate. Il convient de mentionner encore dans ce même domaine, les linguistes étrangers : C. Jirecek, Henri Baric et son élève Ivan Popovic, sans plus 1 Z b. G o 1 a b, Geneticki vrski megu karpatskata i balkanskata stoiarska terminologija i ulogata na slovenskiot element vo ova podraiije, dans « Macedonski jazik » X, 1959, kn. 1—2, pp. 19—20. 2 D. Krandzalov, L'état actuel des études sur les influences roumaines dans « Les études balkaniques tchécoslovaques » II, Università Karlova, Prague, 1967, pp. 39—68. 3 J. Macûrek, l'alasi v zdpadnich Karpatech v XV—XVIII. stoleti, Ostrava, 1959. 4 A. Va 5ek, Sur la méthodologie des recherches Carpathologiques linguistiques. À propos de l’ouvrage ValaSi na Moravê de D. Krandzalov, Rsl. XIV (1967), pp. 13-38et son livre: Jazykové vlivy karpatské salaSnické kolonizace na Moravê, Prague, 1967. 6. Oravské ndrecia, Bratislava, 1965, p. 340.