362 MIHAI MITU ilHCbMA «HA EOAY3HA AE KYPTEH3 K B. II. XAUl/JEY (Pe3K)Me) Abtop nyôjiHKyeT 6 rmceM noJibCKoro jiHHrBHCTa .Hua EoaysHa /ie KypTeHs k E. n. Xaiimey, c K0T0pbiM oh no3HaKOMHnca, Bep0«TH0, jieTOM 1876 roaa, xor,aa pyMbiHCKHü yHeHbiiï btophhho nocexH.i KpaKOB b KanecTBe flHpeKTopa TocyaapcTBeHHoro apxiiBa. IlncbMa, nepBoe Ha (J)panuy3-ckom H3biKC (1876) h iMTb nHceM Ha nonbCKOM «ibiKe (1877—1889), xpaHHTCH b (J)OHfle nepenHCKH Xawaey oTAena pyKonHceii Eh6jihot6kh AxaiieMHH CoLina.nncTHHeCKoii PecnyéjiHKH PyMbiHHH. IlepBoe h weTBep-roe iiMCbMO He ômjih 0ny6jiMK0BaHbi ao chx nop; ociajibubie 6m:ih onyôjiMKOisanbi c HCKOTopfaiMM ouiHÔKaMH h nponycxaMH Ct. JlyKacHKOM b KpaKOBe («Archivum Neophilo-gicum", II, 1937); BapnaHTbi JlyxacHKa 6biJiH Hcn0Jib30BaHbi T. CaH^a h B. PoTyHay ana nepeBOfla hx Ha pyMbiHCKHiî M3biK («Cronica», ilccbi, 1968). Ha sth rwcbMa ccbijiajfflcb M. K. Khuhmhh h E4>P0CHHHH /iBOHMeHKO-MapK'OBa. nncbMa co^ep*ar uejibiiï pan jitjajieü, npeflCTaBJWioiUHx 6onbmofi HHTCpec flna 6Morpa(j)HH oôohx yncHbix. Ohh CBMaeTeubCïByioT o hx tcchom /ipyacôe, flyxoBHOfi 6jih30Cth, hoctojjhhom oÔMCHe MiieHHHMH, HayiHOfi HH(|)opMauneii h nKHHbiMH TpyijaMH, o coBMecTHOM ynacTHH b Meac-ayHapoAHbix nayHHbix BCTpenax h, HaKOHeu, o foii ocoéoft cHMnaTHH, K0T0pa« c6jm3n.ia o6e ceMbH — Eoflysna h Xamziey, BbipaaceHHaa b nocjieflHeM rwcbMO KaK HCKpeHHCC C060jie3H0Banne EoaysHa h ero cynpyrti no n0B0fly TparHiecKOË rn6eiin IOjihh Xam/iey. LETTRES DE JAN BAUDOUIN DE COURTENAY À BOGDAN PETRICEICU HASDEU (Résumé) L’auteur publie six lettrés du linguiste polonais Jan Baudouin d "'.curtenay à Bogdan Petri-ceicu Hasdeu qu’il a probablement connu pendant l’été de l’an 1876, lors d’un second séjour, à Cracovie que le savant roumain fit en qualité de directeur des Archives de l’Etat. Les lettres la première en français (1876) et les cinq autres en polonais (1877—1889), se trouvent dans le fonds de la correspondance de Hasdeu, à la section des manuscrits de la Bibliothèque de l’Académie de la R. S. de Roumanie. La première et la quatrième n’ont pas été publiées jusqu’à-présent; les autres en ont été, avec des erreurs et omissions, par St. Lukasik, à Cracovie („Archivum Neophilologicum", II, 1937). La version Lukasik a été utilisée pour la traduction de trois de ces lettres en langue roumaine, par G. Sanda et V. Rotundu („Cronica", Jassy, 1968). Le contenu de quelques unes de ces lettres a déjà été mentionné par I. C. Chiçimia et Eufrosina Dvoicenko-Markova dans certains de leurs travaux. Les lettres contiennent de nombreux détails, d’un réél intérêt, concernant la biographie des deux savants. On y remarque les liens d’étroite amitié, l’évidente affinité spirituelle, l’échange permanent d’idées, informations et ouvrages personnels, la participation en commun aux manifestations scientifiques internationales, enfin l’affection toute particulière qui unissait les deux familles, Baudouin de Courtenay et Hasdeu, exprimée dans la dernière lettre par la sincère compassion de Baudouin et de sa femme, à l’occasion de la mort tragique de Julie Hasdeu.