196 I,C. CHITIMIA pa3J!HHHWX «IblKaX H B paiJIHHHblX H3flaHHflX, (J)aKT, KOTOpblH CnC)C06CTBOBajI 03HaK0MJieHHK) c pyMbiHCKHM napoflOM 6-iaroflapa CBeaenHsM coflepMcamHMC» b sthx Tpyaax, h yBe/iHHHBa.i TeM CaMblM KOJIHHeCTBO HCTOHHHKOB UIÎH /ipeBHeÎi pyMblHCKOft HCTOpHOrpa^HH. Abtop OTMenaeT napanjiejiH3M b onHcaHHH oxotw Ha 3y6poB b xpOHKKe KpoMepa c aHa-jiorMHHOfi cuenoü oxoth b noSMe H. XyceoBCKoro Carmen de venatione bisontis (1523). Ho, hto Hac HHTepecyeT b nepByio onepeab b Tpyaax KpoMepa, — 3to apryMeHiauHH nojioîKeHHH o jiaTHHCKOM npoHcxo'/KAenHH pyMbiHCKoro napoaa h pyMbiHCKoro H3biKa. 3toh MwcjibK) pyKOBOflCTBOBajiHCb h pyMbiHCKHe xpoHHCTbi, npe*c.ae Bcero rp. Ypexe. M. KpoMep, orKpbiB b ApxHBax IIojihCKOro KopojieBCTBa,... (1551) Ha HcnopneHHOM HTajibHHCKOM «biice, npeanojiaraeT, hto oh HaiwcaH Ha pyinbiHCKOM snbiKe (idiomate valachico scriptus), noc-KOJIbKy pyMbllICKHit H3bIK, KaK e.My ÔbIJIO H3BeCTHO, ÔJ1H30K K HTajIbHHCKOMy. ABTOp flaHHOÜ criTbH oÔHapywHji floxyMeHT b 6ojiee ÆpeBHeM npoH3Be/iennn u Tenepb 3h3komht cneuHajiHCTOB c MMeHHeM KpoMepa o JiaTHHCKOM npoHCxojKfleHHH pyMbiHCKoro Hapoaa, a Tanace yKa3WBaer Ha 3HaMeHHe ziOKyMeHTa, BiiepBbie 0ny6;iHK0BaHH0r0 hm. Cpean nonbCKHx ryMaHHCTOB, KOTopwe aarparHBaroT yry ace npoôJieMy b cbohx npon3Be/ieHnnx, KpoMep 3aHHiuaeT Ba>KHoe MecTO. L’OEUVRE DE L’HUMANISTE POLONAIS MARTIN KROMER ET SON IMPORTANCE POUR L’HISTOIRE ET LA CULTURE DU PEUPLE ROUMAIN (Résumé) L’auteur présente dans cette étude l’oeuvre de l’humaniste polonais Martin Kromer De origine et rebus gestis Polonorum (1555), Polonia sive de situ, populis, moribus, magistratibus et republica Regni Polonici (1557) etc., qui, par sa diffusion en Europe, en différentes langues et éditions, a contribué à répandre les informations qu’elle contenait sur le peuple roumain, en augmentant de la sorte le nombre des sources de l’historiographie roumaine ancienne. L’auteur remarque une similitude entre la description de la chasse au bison de la chronique de Kromer et le tableau du même type de chasse du poème de N. Hussowski Carmen de venatione bisontis (1523). Mais, ce qui intéresse en premier lieu, de l’oeuvre de Kromer, est l’argumentation de l’idée de l’origine latine du peuple et de la langue roumaine, idée devenue un stimulant pour les chroniqueurs roumains, notamment pour Grigore Ureche. C’est Kromer qui, en découvrant pour la première fois, dans les archives de la Couronne de Pologne, un sauf-conduit en langue italienne corrompue (1551), le croit écrit en langue roumaine (idiomate valachico scriptus), attendu qu’il savait que la langue roumaine était proche de l’italien. L’auteur de l’article avait tout premièrement identifié cet acte dans une étude plus ancienne et à présent il fait ressortir les considérations de Kromer sur la latinité du peuple roumain, ainsi que l’importance de l’acte que, le premier, il a signalé. Parmi les humanistes polonais qui s’occupent des mêmes, problèmes, Kromer détient une place de premier ordre.