TRADITIE $1 INOVATIE IN BASM 491 CoxpaHsioTC», Kax npaBHjio, Bee thiim TpaflHiiHOHHwx (j’opinya, mto CBHaereabCTByeT 06 HX ÔOJIbmOH yCTO&HHBOCTH H 5KH3HeHHOCTH, OflHaKO OTMCHaCTCa yMeHBIIieHHe MHCJia BapHaHTOB. y ÔOJlblIIHHCTBa COBpeMeHHblX CKa30MHHK0B HaÔJDOflaeTCK TeHfleHllHH K ynpOmeHHK) TpaflH-iihohhmx opMya (hmciotch b BHay b nepByio oaepeab HHHUHaabHbie h (¡wnaabHbie (jioptviyabi); BMecTe c TeM pacïeT hhcjio CKa30K, b kotophx (JiopMyjiw (npeacae Bcero MHnnnaabHbie h (janmab- Hbie) BOOÔIUe OTCyTCTByiOT. Coxpanaeica AHijxjjepeHUHpoBanHoe ynOTpc6jieiiHe (J)opMyji (ymeepdume/ibHbix h ompuifa- meAbHblX) B pa3HblX THnaX CK33KH (BOJIIueÔHblX, HOBejlJIHCTMMeCKMX H T.a.). CTHXOTBopHwe (jjopMyaw b noaaBJiütomeM 6onbmnHCTBe coxpanaioTcsi b Tpaanuhohhom BHae, oaHaxo y HexoTopbix coBpeMeHHbix McnoaHHTeaeïi pmJiMa nawmiaeT Hcie3aTb. HeKOTopwe (J)opMyaw, MeTa({iopMMCCKHC BbipaœeHMa aeMeTa(|)opn3yiOTCa; b to *e BpeM» HeK0T0pbie KOMiTOHeHTbi ij)opMya McwesaioT, apyrtie javrenaioTca HMnpoBH3npoBannbiMH BapH-aHTaMH. HeKOTopwe MeanaabHbie (fropMyjtbi, o6o3HaManuiHc onpeaeaeHHbie CHTyauHH, pacnmpsnoTCH, nepeHOCHTCH Ha HOBbie cmyaiiHH h o6i>eKTbi (to ace caMoe mowho cxa3aTb h o (¿opMyaax, 06-03Ha*jaK>mHx b CTapbix CKa3Kax pcMb onpeaeaenHoro nepcoHa*a h BKjnonaeMbix Tenepb b ycTa apyroro nepcoHa>Ka). y ch jiHBaeTC h ripouecc B3anMH0np0HHKH0BeHHa aaeMenTOB pa3aHHHbix thiiob (JiopMya (eHeuiHHH Meôua.ibiiaM rfiop.uyAa, HanpHMep, HMeiomaa neabio B036yanTb aïoôonbrrcTBO caynia-Teaefi, 3aMeH»eT Huoraa UHUiiuaAbHyio (Jiop.viyay, aaewenT, OTHOcaninfica k UHUifuaAbuoù opMyabi. Macao TpaannnonHbix opMya, ynoTpeôaaeMiix oaHHM cKa30HHHK0M, oaeHb HeBCaHKo: Ka'/KabiM coBpe.MenHbi fi CKa30HHHK 3HaeT, KaK npaBHao, aBa wm rpM Tuna (¡>opMya, KOTopue oh noBTopaeT eohth aaeHTHMHO (ecaH ohh b CTHxax) HaH b HecKoabxo H3MeHeHHOM BHae (xoraa pn(()Ma OTCyTCTByeT). Cxa3KH coBpeMeHHbix caa30MHHK0B aaioT aBTOpy GoraTbiñ MaTeptiaa h aaa HccaeaoBaHiia apyrwx CTopoH ycTHoro cinaa; oÔHapyacHBaeTca, tekhm oôpa30M, paa npHCMOB, BCTpenatoiaHxca OMCHb peaKO HaH OTCyTCTByiOIHHX B CTapblX CKa3KaX. TRADITION ET INNOVATION DANS LE CONTE CONTEMPORAIN (Le sort des formules traditionnelles) (Résumé) Sur la base des matériaux que lui offrent les contes enregistrés (sur ruban de magnétophone) directement auprès des conteurs roumains contemporains, l’auteur suit, dans l’article, le processus des transformations subies actuellement par les formules traditionnelles (initiales, médianes et finales). On y identifie les principales directions suivantes: De règle, tous les types de formules traditionnelles se maintiennent, phénomène qui prouve leur grande stabilité et viabilité. En échange, on constate la diminution du nombre des variantes. La majorité des conteurs contemporains manifestent une tendance vers la simplification des formules traditionnelles (ce qui est valable en premier lieu pour les formules initiales et finales) ; par ailleurs, le nombre des contes dont les formules sont totalement absentes, est en croissance (seurtout en ce qui concerno les formules initiales et finales). L’emploi différencié des formules (affirmatives et négatives) se maintient dans les divers types de contes (fantastiques, épisodiques, etc.). Les formules en vers, pour la plupart, conservent leur forme traditionnelle. Cependant, chez quelques conteurs, la rime tend à disparaître. Certaines formules, expressions métaphoriques, se „ démétaphorisent“ ; en même temps, des éléments composants de certaines formules disparaissent, tandis que d’autres éléments sont remplacés par des improvisations. Des formules médianes qui ne marquaient que certaines situations, s’étendent à présent aussi à d’autres situations ou objets (réflexion que l’on peut également faire au sujet des formules qui, dans les vieux contes, marquaient les discours de tel ou tel personnage, mais qui, maintenant, apparaissent aussi dans ceux de tels autres personnages).