428 A. KËBAPH In ultimii 25 cb ani in ziarele fi rivistele romànefti au apàrut zeci de articole fi recenzii care, de regulà, au prezentat cititorilor cele mai recente traduceri din operele scriitorului so-vietic. Ìn incheiere, autorul se referà mai pe larg la amplul studiu — deocamdatà singurul de acest fel — al lui Mihai Novicov, care se re marci printr-o tratare de largà perspectivà a acti-vitatii creatoare a lui I. Ehrenburg. EHRENBURG EN ROUMANIE (Résumé) L’article constitue un fragment de l’étude monographique de l’auteur, en cours d’élaboration, concernant l’oeuvre littéraire de Ehrenburg. Dans l’introduction, en s’appuyant sur des données, il est vrai peu nombreuses, mais combien éloquentes pour ce qui est de la création de l’écrivain soviétique bien connu, l’auteur essaye de définir l’attitude du monde de la critique européenne à l’égard d’Ehrenburg. C’est sur ces coordonnées générales que se place aussi l'atitude des publicistes et des critiques littéraires roumains contemporains, à l’égard de l’écrivain soviétique. Les données recueillies par l’auteur attestent le fait que certaines oeuvres d’Ehrenburg — ou, du moins, des informations les concernant —, ont été connues par le public roumain dès la fin des années 20. Des traductions, surtout d’après les reportages de l’écrivain soviétique, et des articles qui lui rendaient hommage, parurent en plus grand nombre pendant la première moitié des années 30, lorsqu’en Roumanie la lutte anti-fasciste prenait un essor tout particulier. Elles contribuaient à l’extension et le renforcement de la lutte contre le fascisme, autant qu’à une plus ample connaissance de la culture soviétique et de ses réalisations sur le plan littéraire. Certains articles représentent de véritables exégèses littéraires d’oeuvres contenant des observations de valeur, en ce qui concerne le caractère spécifique du talent ou les particularités du style de l’écrivain. Après la seconde guerre mondiale, Ehrenburg était du nombre des écrivains soviétiques qui avaient joui d’une grande popularité dans notre pays. Il fut l’un des premiers messagers de la littérature soviétique, ayant établi des contacts directs avec le public roumain (1945). Sa voix de tribun a constamment trouvé un écho dans le coeur de nos lecteurs, et sa personnalité de véritable militant — selon l’expression de Mihail Sadoveanu — a été un exemple vivant pour les écrivains roumains. Presque toutes ses plus importantes créations ont été traduites en roumain, très peu de temps après leur apparition en original et, ces dernières années, certains de ses écrits datant du troisième décennie de notre siècle, ont été publiés pour la première fois en Roumanie. Durant ces derniers 25 ans, les journaux et les revues de notre pays ont publié des articles et des comptes rendus qui, de règle, présentaient aux lecteurs les traductions les plus récentes des oeuvres d’Ehrenburg. Pour conclure, l’auteur se réfère d’une manière plus étendue à l'ample étude, pour le moment la seule du genre, de Mihai Novicov, laquelle se fait remarquer par un traitement largement ouvert de l’activité créatrice de I. Ehrenburg.