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ELENA LINJA
   4PEBHEMUJHE CJIABHHCKHE PyKOnMCM HA TEPPHTOPHH HAÜIEH
CTPAHM
(PesiOMe)
     Abtop noKa3biBaeT, hto BBejeHHe cjiaBüHCKOío H3biKa Ha TeppHTopHH PyMWHSH b X Bene, o 4eM CBMxieTejibCTByioT naanHCH b ce/ie Mnp4a-Bo;n, Myp(j)aT/iape h np., He «BJiaeTCíi mojiM-poBaHHbiM (j>aKTOM; 3tot H'íbiK KyjibTypw MMeeT CBoe npoiiojmeHHe. ripea;io>KeHHaH ana aHa-nma pyKonwcb XII Beica (Bn6jinoreKa AKaaeMHH PyMbiHHH, cnaB. pyK. 790), nepecMOTp HeKOTopbix pyKonHcefl XIII—XIV bb., uejiHKOM ncwTBepxcuaiOT <j)aKT HenpepbiBHOCTH nncbMeHHOCTH h CJTaBHHCKOrO H3bIKa B PyMbiHHH.
     B CTaTbe npeacTaBJieHbi 26 pyKonnceft XII—XIV bckob pe.inrno3Horo, xcHTMÜHoro h HpaBoyHHTejibHoro xapaKTepa, 6o/ibiue nojiOBHHbi kotopwx 6biJio nepeBeaeHO Ha repptiTopHM PyMbiHHH. ÜOnOjIHMTCJIbHbie XiaHHbie, npUBO^KMbie aBTOpOM, nOflTBepjKíiaiOT HJ1H yTOHHHlOT CBeaeiiHa o zipeBHOCTH h xapaKTepHbix 0C06eHH0CT»x yKa3aHHbix pyKonHcefl. Abtop BnepBbie onHCbiBaeT HecKOJibKO pyicoimceft (ÊHÔnHOTeKa AKaaeviHH PyMbiHHH, cji. pyK. 790; Bh6;t. Kny*. Yhmb. pyK. 4 109; EyxapecT, Uemp. rocy/i. 6h6ji., pyK. 10 848), paccMaTpHBaeMbix b KanecTBe apeB-Heñmero CBHfleTejibCTBa Hcn0Jib30BaHHH cJiaBHHCKoro ínbiKa pyMbiH3MH.
     Bo BTopoii nacTH CTaTbH aaeTCH oómaa xapaKTepHCTHKa snbixa cjiaBJiHO-pyMMHCKHx naMHT-hhkob Xll — XIV bb. AHanH3HpyeTCH TaK*e pxji c.iaBHHCKHx pyKonHceñ, HanncaHHbix b apyrHx CTpaHaX, HO ÔblBIUHX B OÔHXOüe y pyMbIH.
     CTatbH conpoBO/KflaeTCH 4)otokoiihhmh OT/ie.TbHbix jihctob aHajiH3HpyeMbix pyKonHceñ.
LES PLUS ANCIENS MANUSCRITS SLAVES DE NOTRE PAYS
(Résumé)
     L’auteur démontre que l’introduction de la langue slave en Roumanie, au X-e siècle, tel qu’en témoignent les inscriptions de Mircea-Vodà, Murfatlar et autres localités, ne représente pas un fait isolé, mais que tout au contraire il existe une continuité évidente de cette langue de culture. La preuve de la continuité de l'écriture et de la langue slave en Roumanie est pleinement apportée par l'examen d’un manuscrit datant du Xll-e siècle (B.A.R., ms. si. 790), pour la première fois soumis à la discussion, ainsi que par la mention à nouveau et la réinterprétation de quelques manuscrits des XIII —XlV-e siècles.
     On présente 26 manuscrits des Xll-e — XlV-e siècles, de contenu religieux, homilétique et parénétique, dont plus de la moitié ont été copiés sur le territoire roumain. Les données supplémentaires — par rapport aux descriptions antérieures — que l'auteur apporte, confirment ou modifient nos connaissances sur l’ancienneté et les principaux traits des manuscrits en cause. L'auteur décrit, pour la première fois, quelques manuscrits (B.A.R., ms. si. 790, Bibl. Univ. de Cluj, ms. 4109, Bibl. Centrale d'Etat de Bucarest, ms. 10848), qu’elle inclut dans la catégorie des plus anciens témoignages de l’emploi de la langue slave par les Roumains.
     Dans la seconde partie de l’article, des appréciations générales sont faites sur la langue des manuscrits slavo-roumains des Xll-e — XlV-e siècles. On y analyse aussi certains manuscrits slaves copiés dans d’autres pays, mais qui ont circulé chez les Roumains en y étant employés.
     Des photocopies de certaines pages des manuscrits analysés complètent le contenu de l’article.