MIHAI MITU Les zrazy 1 sont probablement déjà arrivés à Bucarest. Faute de quoi je Vous prie beaucoup de me-le faire savoir; et moi, possédant la quittance de bureau de poste de Varsovie, j’en ferai la réclamation. Je n’ai pas encore reçu les livres, dont Vous me parler (sic !) dans Votre lettre de 30 sept. (l’Arhiva istoricâ etc.). Peut-être ils subissent jusqu’à présent une quarantaine au bureau de la Censure étrangère de Moscou. J’attends avec impatience Votre hypothèse protoserbique relativement à l’inscription de Torontal (Sz.-Miklôs). Mr Stanislawski fait Vous remercier pour Vos salus et Vous présente ses hommages. Il se rappelle bien de Vous, comme ancien élève de l’Université de Kharkov, mais, en voyant Votre photographie, il ne pouvait pas Vous reconnaître. Il n’y a rien étonnant. Pendant 20 ans on peut recevoir tout à fait une autre physionomie surtout si ont été alors un jeune homme de 17 ou 18 ans. Mes ouvrages sur les dialectes résians (Oiimt (|)Ohcthkh pe3Lsm. tob-, Pe3bHHCKiii Ka-THXH3HC) ont été honoçés par l’Académie des sciences de St. Pétersbourg de prix de conte Uvarov (500 roubles). A partir de 9/21 d’octobre je suis devenu un homme ordinaire, parce que le conseil d’Uni-versité de Kazan m’a élu professeur ordinaire avec la majorité de 29 voix contre 8. Veuillez agréer, Monsieur, de ma part et de celle de Mme de Courtenay mille compliments et avouéments de respecte (sic !) le plus profond pour Vous, Monsieur, et pour Madame Votre Épouse, avec lequel, je l'honneur d’être, très honoré collègue, Votre tout dévoué J. Baudouin de Courtenay. Kazan, le 20 °Ct°bre 1876. 1 novembre II. q 5(3) ï^"l (fârà loc çi data; e scrisà înainte de 1 mai 1877). Szanowny Panie Profesorze i laskawy przyjacielu ! Powinienbvm zacz^c od prosby o przebaczenie mi mojego leniwstwa i opieszatosci w odpo-wiadaniu na list Panski z 22 listopada r. prz. Niech miç usprawiedliwiq okoücznosci. Urz^-dzilem siç tak nierozs^dnie, nabralem na siebie tyle rôznorodnych obowiqzkôw, calkowicie mi czas pochlaniajg.cych, ze stalem siç jako kôtko w maszynie, i to kôiko, pozbawione najzupelniej woli i inicyjatywy... To siç pokazalo, miçdzy jinnemi, i na mojej korrespondencyji. Bçd^c wprzôdy bardzo sumiennym i akuratnym korrespondentem, w biez^cym roku szkolnym zale-glem w odpowiedziach na cal^ masç listôw, i nie zwazalem na wyrzuty, ktôre miç z tego powodu spotykaly. I na Panski list zbieralem siç prawie codzien z odpowiedzi% i codzien mi coé przesz-kodzilo. Dopiero dzis, maj^c kilka dni wolniejszych, zdobylem siç nareszcie na wyplacenie tego dlugu, ktôry mi kamieniem ciçzyl na sercu 2. 1 Zrazy sînt o mîncare foarte gustoasâ, specificà bucâtàriei poloneze. Hasdeu însusi scria prin 1863 — 64: „. . . adorez borçul si zrazele poloneze...“ (D. Rosetti si Polonii, în „Aghiutâ", 1864, nr. 11, 16 ianuarie, p. 83). Contextul frazei din scrisoare ne face însà sà credem câ în cazul de fatâ era vorba de eu totul altceva, numit astfel probabil în arma unei întelegeri pre-alabile între Hasdeu si Baudouin: ce anume nu putem sti deocamdatà. 2 Pînà aici lipsà la S. Lukasik.