UN IZVOR NEOGREC AL „CAZANIEI“ LUI VARLAAM 185 En présentant parallèlement le texte original, en néogrec et en slavon, et les traductions de Varlaam et de l’auteur, ce dernier montre combien créateur a été l’apport du métropolite en utilisant cette importante source. En effet, il a emptrunté à l’original néogrec de nombreux éléments apocriphes folkloriques, fabuleux. Dès lors, étant donné cette découverte de considérable portée, il convient de renoncer aux appréciations élogieuses touchant le fond, le style et l'originalité de l'oeuvre de Varlaam, ces qualités appartenant en fait à celle de Damaskinos le Studite. Aussi, faudrat-il tenir compte de la contribution de celui-ci en envisageant l'histoire et l'étude de la littérature roumaine ancienne et le faire, dès la nouvelle édition du premier volume du traité Istoria Literatura Române (Histoire de la Littérature Roumaine). Et c’est aussi en tenant compte des dites sources qu’il faudra étudier dorénavant la langue du célèbre Homéliaire de Varlaam. Le Métropolite Varlaam demeure comme l’un des traducteurs de grand talent. Sa phrase a de l’expression, du naturel. Il a su créer en moldave vulgaire les premières pages de prose artistique de l’histoire de la langue roumaine littéraire.