TRADUCERILE LITERARE 233 cth onyôJiHicoBaTb cboh ncpeBoabi b EoJirapwH, nepecbinajiH hx nn* nyôjinKauHM b PyMbiHHio. TaKHM 06pa30M Harna CTpaHa h, b ocoôennoCTH, ByxapecT h Epmna CTanüBsnefl moiuhumh onaraMH 6ojirapcKoü K-yjibTypu, iieHTpoM nepecwJiKM khhf b EoJirapmo, b npyme CTpaHbi Ba.iKan-CKoro nonyocTpoBa, a xaK*e b Pocchio h KoHCTaHTHHonoJib. L’ACTIVITÉ DES ÉMIGRANTS BULGARES EN ROUMANIE DANS LE PROBLÈME DES TRADUCTIONS LITTÉRAIRES (Depuis le commencement du XlX-e siecle jousqu’en 1877) (Résumé) Dans ce travail, on met en évidence les grandes possibilités qu'ont eues chez nous, les émigrants bulgares, au siècle dernier, pour déployer, en même temps qu'une oeuvre politique d'agitation et d’organisation de leur combat pour la liberté, aussi une vaste activité culturelle en faveur du peuple bulgare, autant par des créations littéraires originales, théâtre, écoles, presse, que par la traduction en bulgare d’ouvrages de la littérature universelle, qui ont, à coup sûr, contribué à l’élargir l’horizon culturel des lecteurs de Bulgarie. L’objet de l’article consiste dans l’analyse de ces oeuvres traduites en langue bulgare et imprimés dans notre pays. On y souligne l’apport des traducteurs au développement culturel du peuple bulgare, •à l’élargissement et à l’enrichissement de l’horizon spirituel de leurs compatriotes, à l’orientation et au raffinement de leurs goûts artistiques. Aux écrivains bulgares qui à peine débutaient, on offrait de cette manière des modèles dignes d’être suivis. Ces traductions ont servi aussi comme facteur stimulant pour le développement de la littérature bulgare. De plus, elles ont contribué à élever à un degré supérieur le niveau de la langue littéraire bulgare, car ces traducteurs en étaient souvent aussi les créateurs. Les ouvrages traduits en bulgare et imprimés dans notre pays sont d’une grande variété, non seulement du point de vue culturel, mais aussi de celui de la diversité des langues desquelles ils ont été traduits: roumain, russe, français, allemand, serbe, grec. Des plus significatifs, est le fait que les traducteurs bulgares, dans la mission qu'ils s’étaient imposée, ont fait appel aussi au trésor de la culture roumaine ou bien ont utiliseé la langue roumaine, comme intermédiaire entre une langue étrangère et le bulgare. Certains lettrés bulgares, dans l’impossibilité où ils étaient de publier leurs traductions dans leur propre pays, les envoyaient en Roumanie pour y être imprimées. Aussi, notre pays, et particulièrement les villes de Bucarest et Bràila, font figure de puissants foyers de la culture bulgare, des centres d’où se diffusaient des livres en Bulgarie, dans d'autres pays de la Péninsule Balkanique, en Russie et à Constantinople.