HAEJliOAEHHfl HAÆ PyMblHCKHM BOKATHBOM |HA -o\ (PE3IOME) Abtop HacToaiueS CTaTbH, Hcnojib3ya flaHHbie «PyMbiHCKoro JiHHTBHCTHHec-Koro aTJiaca» h apyrue paôoTbi no anajieKTOJioniH, ycTaHaBJiHBaeT apeaji pyMbm-cKoro BOKaTHBa Ha -o (soro, Ano ; popo, Tomo), FovKHocjiaBHHCKoe (ôojirapcKoe) npoHCxoacfleHHe KOToporo b HacToamee Bpexta aBJiaeTca oôiuenpHHHTbiM. Bona-thb Ha -o npeacraBjieH b aByx apeajiax: b 6ojibiuoM, cpaBHHTejibHOM, oxBaTbi-BaiomeM flo6pya*y, MyHTeHHio, He6ojibmyio oôjiacTb kdkhoh Mojiæobm, Ojrre-hhk), EaHaT h iohchmh Apnaji, h b apyroM, MeHbuxeM, Ha ceBepe crpaHbi, b Mapa-MypeuicKoü oôJiacTH. 3tot BOKaTHB noaBjiaeTca raK^ce h b K»KHo-,nyHaHCKHx AHa-jieKTax: apyMbiHCKOM, MerjieHopyMbiHCKOM, HCTopopyMbiHCKOM (cm. KapTy). IlapajuiejibHO aBTOp ycTaHaBJiHBaeT h apean (J)opM HMnepaTHBa Ha -o, 3aHMCTB0BaHH0e H3 BOKaTHBa b rjiarojiax vino h ado. Vino npeacTaBjieH b uinpo-kom apeajie, oxBarbiBaiomeM 3anaaHbiü EauaT, Ojitchhk), MyHTeHHio, ioro-3a-naflHbifi Ap^HJi h Æo6py,rpKy (ado He o6pa3yeT KOMnaKTuoro apeajia; oh pacnpoc-TpaHeH b apeajie vino). no^oÔHoro po^a HMnepaTHB noHBjiaeTca h b apyMbiHCKOM, MerjieHopyMbiHCKOM, HCTpopyMbiHCKOM AHajieKTax. Ha KapTe bhaho, hto 3th usa apeajia onenb cxoflHbi. Abtop npHxoaHT k 3aKJiioHeHHk>, hto Ha ceBepe CTpaHbi BOKaniB Ha -o aBjiaeTca yKpaHHCKHM BJiHaHHeM. B io>khom apeajie BOKaTHB Ha -o npoHHK b pyMbiHCKHH a3biK H3 ôojirapcHx roBop b nepno,g, Korfla b Hero bolujih h cjiOBa c în (îm) npa oômecuaB. *ç (cp. apeaji cooTBeTCTByiomHx to[iohhmhh, ycTa-HOBjieHHbiii aKa^. 3- neTpoBHHeM). CONSIDERATIONS SUR LE VOCATIV ROUMAIN EN -o (RÉSUMÉ) Mettant à profit les indications de ¡’„Atlas linguistique roumain" et d’autres travaux de dialectologie, l’auteur du présent article détermine l’aire d’expansion du vocatif roumain en -o (soro, Ano ; popo, Tomo), dont l’origine sud-slave (bulgare) est à présent reconnue unanimement. Le vocatif en -o apparaît à l’intérieur de deux aires : l’une, vaste et compacte, embrasse la Dobroudja, la Munténie, une petite partie de la Moldavie méridionale, l’Olté-nie, le Banat et le sud de la Transylvanie, et l’autre, plus réduite, dans le nord de notre pays, dans la région du Maramure?. Ce vocatif apparaît également dans les dialectes sud-danubiens : aroumain, mégléno-roumain et istro-roumain (voir la carte). Parallèlement, l’auteur fixe aussi l’aire d’expansion de la forme de l’im-pérativ en -o, empruntée au vocatif, pour les verbes vino et ado Vino apparaît dans une vaste aire qui comprend l’est du Banat, l’Olténie, la Munténie, le sud-est de la Transylvanie et la Dobroudja (ado ne constitue pas une aire compacte et est disséminé à travers l’aire de vino). De semblables impératifs apparaissent aussi dans les dialectes aroumain, mégléno-roumain et istro-roumain. La carte montre que les deux aires en question sont très ressemblantes entre elles. En conclusion l’auteur considère que dans le nord du pays le vocatif en -o est une influence ukrainienne. Dans la grande aire du sud du pays le vocatif «n o provient des parlers bulgars et pénètre en roumain à la même époque que les mots en în (îm) pour le slave commun *