TBOP^ECTBO JIEOHA KPYMKOBCKOrO nOCJIE BTOPOÏÏ MHPOBOñ BOñHLI ( Pe3t0Me ) no OKOHMaHHH BOHHbl JI. KpyMKOBCKHÍÍ nOCBHIUaeT CeÔH nOHTH HCKJUO^H-Te.'itHO jjpaMaTypi'HH. B nepBbix nbecax, Kaic «Bo3Me3AHe» (1947), « Heiwqbi» (1949), «IOjihh h 3Tejib» (1953) — 0CH0BH0e BHHMaHue ^paiwaTypra oSpaujeHO Ha MopajibHbie npoôjieivibi, a TaK>Ke Ha nojio>KenHe HHTejuiHremjHH b hobwx couHajiLHbix ycjioBHHx, Ha Bonpoc 06 othohjchhh k HeMeHKOMy HapoAy Tex, kto nepeHec th>kccth (JjaïuHCTCKOH OKKynaHHH, kto coxpaHHJi MejioBewecKoe ÆOCTOHHCTBO HeHOH JKH3HH H T. A. ; Ha npOÔJieMbI, CBH33HHbie ripHMO HJIH KOCBCHHO CO CTpOHTeJIbCTBOM C0HHaJIH3M3 B IlOJIbUie. B flpaiwax, HanncaHHbix b nocjie/mee npe.wn, ocHonnan Harpy3Ka na/jaeT Ha 4>HJ10C0(jDCKHe Bonpocbl, XOTH COXpaHHeTCH H 3THHeCK3H iipo6jieMaraKa. Flepe-MeHHbiM STanoM hbjihctch rn.eca «riepBbiH Aenr. cBoôoAbi» (1958), b KOTopoft n0Ka3aH0, Kan b nauiH ahh cjieflyeT noHHMaTb ceoôody. Bcjie/i 3a neii noHBHJiacb «CMepTb rySepuaTopa» (1961), b noTopoH aBTop noKa3biBaer, c oflHoñ cropoHbi, CBH3b MOKAy HHAHBHnyyMOM h KanHTajiHCTHHecKHM rocy/iapcTBOM, a c Apyroñ cropoHbi, HeH3Ôe>KHyio rnSeJib 3Toro rocyaapcrBa. L’OEUVRE DE LÉON KRUCZKOWSKI APRÈS LA SECONDE GUERRE MONDIALE ( Résumé ) Au lendemain de la deuxième conflagration mondiale, L. Kruczkowski, se consacre presque entièrement à la création dramatique. Ses premières pièces, Revanche (1947), Les Allemands (1949), Juliusz et Ethel (1953) font retomber l’accent sur des problèmes d’ordre moral, ainsi que sur la raison d’être de l’intellectuel dans les conditions du nouvel ordre social, sur l’attitude envers le peuple allemand des peuples ayant subi l’occupation fasciste, sur le maintien de la dignité humaine au prix de la vie etc., problèmes qui, de près ou de loin, regardent la construction du socialisme en Pologne populaire. Le centre de gravité des drames suivants se déplace pour se fixer sur l’aspect philosophique des idées, tout en conservant, cela va de soi, les implications éthiques. La transition est assurée par la pièce intitulée Premier jour de liberté (1958), qui expose la façon dont on doit entendre de nos jours la notion de liberté. Puis c’est le tour de La mort du gouverneur (1961) où l’auteur brosse, d’une part le tableau du rapport existant entre l’individu et l’état capitaliste et dépeint, d’autre part, la disparition inexorable de ce dernier.