I. BOGDAN ÇI DIPLOMA BÎRLÀDEANÂ 91 EIU.E PA3 O BbIPJIAACKOÎI TPAMOTE 1134 TOflA (Pe3K>Me) TpaMOTa Ha ijepKOBHO-cjiaBHHCKOM ii3biiKajioBannan b 1134 roay KyimaM MeceM6pHH HBaHOM PocTHCJiaBOBHHe.Wj «CTOJibHbiM KHH3eM rajiHqHHCKHM h KHH3eM 6i.ipjiaflCKHM » h ony-CjiHKOBaHHan B. n. Xauifley b 1860 rofly, paixMaTpHBaeTCH b Harne BpeMH nan noflflejiKa. BnepBbie rpaMOTa 6bma noflBeprayTa aeTajitHOMy jmHTBHCTiraecKOMy h HCTopn^ecKOMy aHajiH3y HoaHOM Bor^aHOM b cooSmemm, npouHTaHHOM 28 anpejrn 1889 rofla Ha 3aceflaHHH PyMbiHCKoii Ana^eMHH — EupjiadcKaH ¿paMoma 1134 u EupjiadcKoe KHHMcecmeo. CooÔmeime 6bmo noflro-TOBJieHO b nepnofl upeobiBairafi aBTopa b Mockbc h HeTepôypre. B flenaôpe Toro >Ke rofla H. BoiTjaH micaji Kcenonojiy H3 Pocchh o npo6ejiax b CBoefi pa6oTe, ccbmaacb b nepByio one-peflb Ha HeB03M0>KH0CTb ycraHOBHTb BpeMH h npHMHHbi noflflejiKH. Oh yKa3aji, hto Xauifley «Tenepb y>Ke He HacTaHBaex Ha nofljiHHHOCTH rpaMOTbi». Ü3 npoTOKOJlOB 3ace;;aHHH apxeojiormecKoro ci>e3i(a b Mockbc b 1890 rofly HBCTByeT, hto pyccKHÜ cJmjiojior A. H. CoSojieBCKHH nporaTan «OKJiafl no Bonpocy o iioajihhhocth rpa.woTbi h npmueji k BbiBOfly, mto oHa hbjihctcü noiwejiKoii. B npemrax no flOKJia/iy BbicTyimjin hcto-Phkh H. A. JlHHHmeHKO h H. HnoBaüCKHH, KOTûpbie noflflepœajiH Bepcmo o iioajihhhocth rpaMOTbi. Ha BTopon fleHb 3ace;;aHHH ci>e3fla H. Bor^an BbicTynHJi c «OKJiaAOM Ha pyccKOM H3biKe, npeflCTaBHB MaiepHaji, K0T0pbiii b HeKorropoH CTeneHH OTJumajiCH ot 0ny6jiHK0BaHH0r0 rofl TOMy Ha3afl b EyxapecTe3 ho c H^eHTH'iHbi.M BbiBOflOM — flOKyiweHT hbjihctch no/mejikoîî . no MHeHHio H. Eor^ana, aBTop noAflenKH xoTen«noiKe b XII Bene cymecTBOBajiH pyMbmcKHe KHHJKecTBa, ho b HenocpeflCTBeHHoft 33bhchmocth ot Pycn». UNE FOIS DE PLUS AUTOUR DU DIPLÔME DE BÂRLAD DE 1134 (Résumé) Le diplôme en slavon accordé en 1134, « de la cité de Halitch», aux marchands de Messembria par Ivan Rostislavitch, « le prince (knez) de Barlad», et publié par B. P. Hasdeu en 1860, est aujourd’hui généralement considéré comme un faux. Le premier qui ait soumis le texte du diplôme à une minutieuse analyse linguistique et historique, a été Ioan Bogdan qui le 28 avril 1889 présenta sur cette question, à l’Académie Roumaine, la communication: Le Diplôme de Barlad de 1134 et la Principauté de Barlad. Ce texte avait été rédigé par Bogdan durant son séjour à Moscou et St. Pétersbourg. En décembre 1889, dans une lettre qu’il adresse, de Russie, à Xénopol, il expose les défauts qu’il reprochait à son propre travail et surtout le moment et le mobile de la rédaction du faux. D’autres part il note que Hasdeu « ne tient plus maintenant à l’authenticité du diplôme». Les procès-verbaux du congrès d’archéologie tenu en 1890 à Moscou attestent que le philologue russe A. I. Sobolevsky y fit une communication sur le question de l’authenticité du diplôme, soutenant lui-aussi la thèse de la falsification. Par contre, au cours des débats, les historiens russes A. Linnitchenko et D. I. Ilovaïsky défendirent l’authenticité de ce document. Le lendemain, I. Bogdan présenta, en russe, devant le congrès, sa communication (un texte quelque peu différent de celui qu’il avait publié à Bucarest l’année précédente) qui démontrait nettement que le diplôme était un faux. Selon I. Bogdan, l’auteur du faux aurait voulu « prouver que dès le Xll-ème siècle des états roumains existaient, mais qu’ils étaient étroitement dépendants de la Russie».