188 ELENA UNJA xax). riofloÓHoro poaa Kopnyc npeflociaBHT HCTopunaM BnojiHe Haae>KHtie TencTbi h n0M0>KeT (j)HJiojioraM onpeflejiHTL nponcxo>K,ieHne h npnHaflJie>KHoen> k KyjibTypHoñ cpeae paanHMHMX, IJHCUOB KaHUejIíipHH, B KOTOpblX ÓbIJlH C03flaHbI 3TH flOKVMeHTbl. Co BCCMH OCTOpOHCHOCTHMH, npOflHKTOBaHHbIMH COCTOflHHeM TeKCTOB, aBTOp nbITaeTCH BnepBble HX H3\HHTb éojiee flOCKO-HajIbHO. DOCUMENTS EN POLONAIS ÉMANANT DE LA CHANCELLERIE DES PRINCES ROUMAINS (XVI« - XVII« s.) (Résumé) Les trois volumes de documents polonais concernant les pays roumains, publiés par loan Bogdan dans la grande collection « Hurmuzaki» permettent à l’auteur de mettre en relief le mérite du père de la slavistique scientifique roumaine en tant qu’éditeur du premier recueil massif de pareils actes. (Le début en avait été marqué par Hasdeu dans l’«Arhiva listoricà a României»). L’article s’occupe ensuite exclusivement des actes rédigés en polonais dans les chancelleries de Moldavie et de Valachie (on en trouvera le catalogue en annexe). Ce sont dans leur extrême majorité des pièces de correspondance diplomatique avec les souverains et hauts dignitaires de Pologne. Ces actes, dont on peut accroître le nombre grâce à de nouvelles recherches (l’article utilise, en dehors des actes publiés par I. Bogdan, les documents polonais édités par Stanislaw Przylçcki, B. P. Hasdeu, M. Costâchescu, E. Kaluzniacki, P. P. Panaitescu), constituent un chapitre à part de la diplomatique roumaine ancienne, la diplomatique polono-roumaine. Ils ont droit comme tels, à être étudiés sur le même plan que la diplomatique latino-roumaine, slavo-roumaine et gréco-roumaine. La diplomatique polono-roumaine prouve les horizons culturels des érudits roumains, ainsi que les possibilités dont disposait la diplomatie roumaine de l'époque. Elle représente un chapitre important de l’histoire des relations roumano-polonaises, car elle épouse, dans son apparition et son évolution, le courbe générale des relations historiques et culturelles roumano-polonaises aux XVIe et XVIIe siècles. L’auteur préconise en conséquence l’élaboration d’un corpus des documents roumains rédigés en polonais, corpus édité conformément aux méthodes philologiques et directement sur les pièces originales d’archives (I. Bcgdan a utilisé des copies défectueuses effectuées par des stipendiés, ce qui l’a obligé à maintes corrections conjecturales). Un pareil corpus mettrait à la disposition des historiens des textes entièrement dignes de leur confiance et permettrait aux philologues de déterminer l’origine et le degré de culture des divers notaires des chancelleries où ces documents ont été élaborés. Avec toutes les précautions de rigueur, du fait de l’état des textes, l’auteur tente ici pour la première fois une étude de ce genre.