Tpyii, Ha 6epery JHyHan. Ilo npHMofi jihhhh 6biJi npoiifleH nyTb okojio 620 km. EcTecTBeHHo, 3T0T KOHBOÍÍ IipHBJleK BHHMaHHe areHTOB 6yxapeCTCKHX KOHCyJIbCTB) KOTOpbie, ÔOHCb, MTO Boopy>KeHHe cepôcKofi apivum mojkct npHBecTH k KOHtjwiHKTy c TypKaMHj HeMeflJieHHo oôpaTHjmcb k rocnoflapio Ky3a, Tpeêyn ceKBecrpoBaTb opy>KHe. Ky3a h pyMbiHCKoe npaBHTeJitcTBO BHaMane hm oTBeTHJiH, no HKoôbi He b Kypce flena, a noTOM 3aBepHjiH b tom, mto ôyaeT np0H3BefleH0 paccJieflOBaHHe, KOTopoe, caMO co6oh pa3yMeeTca, 3aTHHyjiocb; b oæho BpeMH «a>Ke 6buio nano pacnopH»ceHHe ceKBecipoBaTb neôojibmoe kouhmcctbo opy>KHH, ho TyT >Ke 3Ta Mepa 6biJia npe-ceMena. KoHcyjibi Ahivihh, Abctphh, OpaHipiH h IlpyccHH, bhan, mto hx neiwapmH He aawT pe3yjibTaT0B, 13 fleitaSpH 1862 r. HaripaBJinioT HOTy, Tpeñya TOMiioro oTBeTa b TeMeHHe 24 Macoa. Ha 3Ty HOTy «aeT otbct mhhhctp HHocrpaHHbix «en PyMbiHHH, ho no HCTeMeiiHH nnnib 40 MacoB. B CBoeM oTBeTe mhhhctp HHocTpaHHbix fleji noKa3aJi, mto Bonpoc oôcy>KaaeTCH b aannbiii momcht b KoHCTaHTHHonoJie nocJiaMH rnecTH rocyflapcrBj K0T0pbiM Mcpe3 pyMbiHCKoro aretrra b Koh-craHTHHonoJie HanpaBiienbi Bce flaHHbie h tojh>ko nocjie Toro, KaK hmh 6yfleT npHHHTo pemeHHe, ôyfleT flaH otbct Ha hx iiotv, ecjiH b 3tom ôyaeT HeoSxoflHMoeTb. B fleiicTBHTejibHocTH HKHe, BCTynHB B IIITbIKOBOH 6oÜ. (B IipHJIOHKHH ;ijth cepooB Mepe3 HyHaii). Typwi pa3MecTHJiH b BnflHHe 5 000 coJiflaT h 16 nymeK h HanafleHHe c hx ctopohm He 6biJio HCKJÏIOMeHO. B KOHUe KOHHOB, 6oHCb OCJIO>KHeHHH, OHH peUIHJlH JIHHlb aTaKOBaTb KOHBOH HJIH BocnpenaTCTBOBaTb nepeB03Ke opy>KHH Mepe3 peKy. K TOMy >Ke h cep6bi cthhvjih 3HaMHTeJib-Hbie CHJibi Ha CBoeM ôepery. nocjie peajiH3at(HH stoto yKpemumcb py.wMBO-cepôcKHe oTHomeHHH, npeBpaTHBiiiHcb B HacTOHUjyM flpy>K6y, KperaKe nocne nepeB03a opy>KHH jjjih cepôoB 28 4)eBpaJiH 1863 r. 6biJio VMpe>KfleHO ÆHnjioiwaTHMecKoe npe;icTaBHTeJibCTBO CepÔHH b Eyxa-pecTe h pyMbiHCKoe b Eejirpa/ie 24 MapTa Toro >Ke rofla. LE TRANSIT DES ARMES SERBES PAR LA ROUMANIE SOUS LE PRINCE COUZA (1862) (Résumé) Les étroits rapports avec les Serbes caractérisent la politique externe roumaine à l’époque d’Alexandre Ioan Couza (1859—1866), rapports déterminés en premier lieu par la coïncidence des intérêts: la situation semblable des deux Etats par rapport à la Turquie suzeraine, leur désir légitime d’acquérir leur indépendance ; leur nécessité de consolider constamment leurs forces armées afin de pouvoir atteindre ce but et d’augmenter leurs potentiel militaire. La circonstance qui permit de constater les étroits rapports avec le pays voisin fut le transit, en novembre-décembre 1862 à travers la Roumanie des armes destinées aux Serbes. La chose suscita dans les cercles internationaux une émotion considérable et détermina l’intervention collective et hostile des représentants à Bucarest de plusieurs grandes puissances ; elle constitua finalement une victoire diplomatique de la Roumanie et de la Serbie. Elle augmenta le prestige des dirigeants des deux pays et plus particulièrement celui d’Alexandre Ioan Couza. La quantité d’armes provenant de Russie et destinée à la Serbie était importante: les sources serbes parlent de 63.000 fusils et de 2 à 3.000 sabres, emballés dans 1759 caisses et pesant 269.000 ocques soient 342.168 kilogrammes; le témoignage d’un fonctionnaire du consulat français de Bucarest indique 40.000 fusils avec leurs baïonnettes respectives, 10.000 carabines et 30.000 pistolets, carabines de cavalerie et sabres renfermés dans 1800 caisses pesant 280.000 ocques ou 350.000 kilogrammes. Le passage de cette importante quantité d’armement eut lieu par le territoire roumain, à partir du voisinage de Bolgrad, sur la gauche du Prut, et jusqu’à Gruia, sur la rive du Danube — environ 620 Km en ligt.e droite — sous la forme d’un convoi de 455 charrettes échelonnées sur une longuer considérable. Il est évident que ce convoi éveilla immédiatement l’attention des agents consulaires de Bucarest qui, craignant qu’un tel armement de l’armée serbe ne provoquât un conflit avec les Turcs, intervinrent immédiatement auprès du prince Couza et demandèrent la séquestration des armes. Couza et le gouvernement 64 /