doute des troubles et donnerait lieu à un scandale que le Gouvernement serait impuissant à réprimer. Je me suis déjà empressé de transmettre par dépêche télégraphique au Cabinet Princier le résultat de cette conférence. Les agents diplomatiques accrédités auprès de Votre Altesse Sérénissime ont du de leur côté faire connaître le désir des Puissances. Je dois ajouter que Mr. l’Ambassadeur d’Angleterre s’est montré en dernier lieu très conciliant. La lettre que Aali Pacha m’avait fait remettre pour Votre Altesse Sérénissime 1 renfermait des expressions tellement blessantes que j’ai cru devoir aller le trouver pour demander l’explication de certains passages dont j’exigeai, d’ailleurs fort poliment, la suppression. Aali Pacha répondit qu’il ne pouvait consentir à aucune modification de la lettre, vu qu’il l’avait déjà communiquée aux Puissances garantes et que les expressions dont je me plaignait étaient suffisamment expliquées par les procédés de Votre Altesse Sérénissime. Comme il m’était impossible de me contenter de pareilles raisons, je répondis à Aali Pacha qu’à mon grand regret je me voyais obligé de lui refuser mon entremise. Il ajouta alors que mon refus constituait une grave offense pour la Sublime Porte; il me fut facile de répondre que c’était habituellement celui qui commettait une offense qui avait à en répondre et non pas celui contre lequel elle était dirigée. Plus tard, la crainte de ne pas voir le Gouvernement de Votre Altesse Sérénissime partager au sujet de cet incident ma manière de voir, m’engagea, bien qu’ici personne ne m’eut donné tort, à mettre à profit l’aimable entremise de l’Ambassadeur d’Angleterre qui se chargeait de rendre mes relations avec Aali Pacha plus amicales. Ci joint (Annexe 1) la lettre que j’ai écrite à cet effet à Aali Pacha2. J’ai l’honneur d’adresser en même temps à Votre Altesse Sérénissime la communication (Annexe 2) que j’ai faite, d’accord avec l’Ambassadeur de France, aux Puissances Garantes et à la Sublime Porte au sujet de l’arrivée de Monsieur Négri. J’ai l’honneur d’être, avec le plus profond respect, de Votre Altesse Sérénissime le très humble et très obéissant serviteur. T. Callimaki Autograf. (Academia R.P.R. Arh. Cuza Vodâ, vol. XVI, f. 289—292 v.) I1EPEB03KA OPyjKHfl JXJ1H CEPBOB MEPE3 PYMBIHHK) B nEPHOa nPABJIEHHH KY3A BOJÜS (1862) (Pe3WMe) XapaKTepHofi qepTOH BHeuiHeïi iiojihthkh PyMbiHHH bo BpeMeHa AjieKcaiwpy HoaHa Ky3bi (1859—1866) 6bum Tecm>ie cbh3h c cep6aMH. Ohh onpefleJiiuiHcb, b nepByio OMepe^h, oSmHOCTbK) HHTepeCOB : OflHHaKOBblM ÜOJIOJKeHHeM 3THX flByX rOCyflapCTB no OTHOUieHHIO K CK)3epeHHOH BJiacTH Typipm, HX 3aK0HHbIM HCeJiaHHeM flOÔHTbCÎI IIC3aBHCHM0CTH, HeoSxOflHMOCTbK) nocroHHHoro yKpeiuieHHH BoeHHbix chji h yBenHMeHHH BoeHHoro noTCHUHajia jyiH æocthjkchhh 3toü nejra. OcoôeHHo HBCTBeHHO npOHBjiHKiTCH flpyHiccTBenHtie CBH3H c coceiiHeiî CTpaHOH b nepHofl nepeB03KH opyjKHH «jih cep6oB Hepe3 PyMbiHHio b Hoaôpe—flenaôpc 1862 r. 3to oScTOHTejiicTBO Bbi3BaJio onpeaejieHHbie BOjmeHHH b MewflyHapoflHbix Kpyrax, KOJUieKTHBHoe Bpa>K«e6Hoe BbicTynjieHHe npeflcTaBHTeneH MHorax cTpaH b ByxapecTe, saKOHMHBiueeoi no6e-«OH pyMbIHCKOH H CepScKOH flHIUIOMaTHH H B03BeJIHMHBIIiee npeCTHJK npaBHTejlCH 3THX CTpaH h ocoèeHHO AjicKcaiiflpa HoaHa Ky3bi. KojnreecTBO opy>KHH, nocTynaBiuero H3 Pocchh h npeflHa3Ha*iaBmerocH Cep6i™, 6bino 3HaMHTeJibHbiM. CepècKHe hctomhhkh c006mai0T o 63 000 bhhtobok h 2—3000 caôent, yjioweH-Hbix b 1759 îiluhkob h bcchiuhx 269 000 ok hjih 342 168 ht. IIo cBHfleTejibCTBy LiHHOBHHipaimy3CKoro KOHcyjibcTBa b ByxapecTe, 6mjio 40 000 bhhtobok co uiTbiKaMH, 10 000 napa6n-hob h 30 000 nHCTOJieTOB, KaBajiepHHCKHx napaÔHHOB h caSeJib; b 1800 r. huihkh bcchjih 280 000 ok hjih 350 000 kr. riepeB03Ka Tanoro GoJitmoro KOjrH^ecTBa opy>KHH ocymecTBJMJiacb iepe3 pyMbmcKyio TeppHTopHio. OuipaBHOH nyHKT HaxoflHjicH HeflaneKO ot Eojirpafla, Ha neBOM Sepery IIpyTa. Kohboh H3 455 n0B030K, pacTHHVBiuHHCH Ha 3HaMHTenbH0e paccToniiHe, «ocTHr 1 Scrisoarea priveçte bunurile manâstirilor închinate. * Nu reproduc aceastâ scrisoare, deoarece ea nu priveçte tranzitul armelor sîrbesti. 63