92 MIHAI MITU B nepBbix nHTH TOMax («o 6yKBbi Ó), nofmiiBiiiHxcH no 1963 r., HaxoflHTca 18 cjiob, pac-CMaTpHBaeMbix KaK cjioBa pymbiHCKoro hjih HHoro nponcxo>KaenHH, npomuaunx b nojitciJepe3 noepeflCTBO pyjvibiHCKoro H3biKa. 3to HapoflHbie cjiOBa, TepMHHbi nacTymecTBa : (bryndza, fujara, gauira, koliba, koszar, mamalyga), couHajibHO-HcropHMecKHe (hora, hospodar, kuban), BoeHHbie (kalarasz, koszara, multan), TexHH^ecKiie, coBpeMeHHbie TepiviHHbi (karnótvka, leja mygla). Abtop oTBepraeT pyMbincKyio aTHMOjiormo oflHoro cnoBa (diurna) u ycraHaBJiHBaeT pyMbiHCKoe npoHcxoiKfleHHe flpyrnx mecTH cjiob, araMOJioraa K0T0pbix hjih He yKa3biBaeTCH B cjiOBape, hjih TpaKTyeTCH HHane (berbcé, cap, capino,grapa, kalauz, logofet). YtiHTbiBaH Hapiifly C OCHOBHbIMH CJIOBaMH npOH3BO^Hbie H flyÖJieTbl, aBTOp CTaTbH npHXOflHT K 3aKJH0'ieHHK>, MTO b cjiOBape coflep>KHTCH 6ojiee 50 jickchmcckhx nojitcKHx e/iHHHU, noTopbie b toìi hjih hhoh CTeneHH CBH3aHbI C pyMblHCKHM H3bIK0M. BbICKa3bIBaeTCH TaKHKeHHH cooTBeTCTByiomero cjioBa b c0BpeMeHH0M nojibCKOM ii3biiKe paöoTbi nonyjiapH3aTopcKoro xapaKTepa, nofiBHBuierocH b nocjieflHee Bpe.wi b Ilojibme. Eojiee ACTajitHo KOMMeHTHpyioTCH pañoTbi, iweHee hjih coBceM HeH3BecTHbie y Hac b cTpaHe «Jan Paplonski, 0 jgzyku moldauio-woloskim, Var^ovia, 1842; H. Stephan, Einfluss des Statischen auf das Wallachische, OcTpVB, 1859 H ;ip.). ÉTYMOLOGIES ROUMAINES DANS LE « DICTIONNAIRE DE LA LANGUE POLONAISE» (Résumé) Depuis 1958 a commencé à paraître à Varsovie le nouveau « Dictionnaire de la langue polonaise» (« Slownik jçzyka polskiego»), élaboré par un groupe de chercheurs, sous la direction du Prof. Witold Doroszewski, de l’Académie Polonaise. Ce dictionnaire renferme le lexique du polonais littéraire des deux derniers siècles, à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle. C’est un dictionnaire historique et explicatif, normatif et étymologique. Dans les 5 premiers volumes (de A jusqu’à 0), parus jusqu’en 1963, il existe 18 vocables considérés être d’origine roumaine ou autre, mais empruntés par la filière du roumain. Il s’agit de mots populaires pastoraux (bryndza, fujara, gaivra, koliba, koszar, mamalyga), social-historiques (hora, hospodar, kuban), militaires (kalarasz, koszara, multan), techniques, modernes (karnôivka, leja, mygla). L’auteur repousse l’etymologie roumaine du mot dzuma et considère encore d’origine roumaine six autres termes, attestés avec ou sans étymologie (berbec, capy capina, grapa, kalauz, logofet). Si l’on ajoute aux termes fondamentaux les doublets et les dérivés, on en arrive à la conclusion que le dictionnaire compte plus de 50 unités lexicales polonaises se rattachant d’une manière ou d’une autre à la langue roumaine. A la fin, on se livre à des considérations sur le moment de pénétration des divers termes roumains en polonais, sur leurs voies de pénétration, leur évolution phonétique, morfologique et sémantique, sur leur dispersions territoriale et la situation du mot considéré dans la langue polonaise moderne. L’étude est précédé d’une ample introduction où l’on fait l’histoire des études de roumain en Pologne, en commençant par les premières opinions sur la langue roumaine parmi les Polonais aux XVIe et XVII siècles, et en continuant avec les recherches sur les etymologies roumaines en polonais, pour finir avec les travaux récents de vulgarisation du roumain en Pologne. L’auteur commente plus en détail certains travaux peu ou point connues en Roumanie (Jan Paploriski, O jçzyku moldawo-woloskim, Varsovie, 1842; H. Steplian, Einfluss des Slavischen auf das Walla-chische, Ostrôw, 1859 etc.)