ê\*drrirtïi SiHTfrtKHOf. ÜÉpKoe Hd no- *IÎCTK H IlOX'KdrtOy rOCIIOA^V B4,|'s K K TpOHUKI fAHHOAVOy H K HdS A»-AÉdi-H X'pHCTHtdHCKHAVK SdKOH» Hdlllfro l’,lÉ>IÉCKdl'C. IIOAXhICAHA H ÎKé KKIA’K ÉCAtH H Cf H>Ké Khi CÏIO KIIHl'Or Khipd30\'AUHÏ/A pd^H lipOCTKIJfK AK>,\ÉÎI llpiAOJKHTH Hd npo-CtSK> AWAKOtf H HAV’kA'K ÉCAWI 0 TOAVK IICIIfMÉHÏÉ KfAHKOÎ II COKÉlUTdlll/A A\H dK'AH M^'APWi • • • KhlApÜKOKdTIl KO-TOpd/ft AWAOAVK Hé ÉCTK 3dKpKITd H K Kklpd3&UfHÏK> Hf TpSAH<> H K MHTdHÏK1 n.'AÎ3Hd X. cilorù lui de sa tipàreascà aceastà carte Evanghelie cu invàtàturà Intli spre cinstirea si lauda sfintei Troità unu Dumnezeu si spre invàtàturà legiei oamenilorù crestini. C'amù fostu cugetatu si aceasta ca sa fie mai lesne si mai iusorù a ceti si a Intelege pentru oamenii ceia prostii. Si amu avutu foarte grijà mare de aceasta ca sa se tipàreascà cum amu sfàtuitu ca nemunui sa fie aeoperità, ce sà fie mai lesne spre intelesu si càtre cetitu cu folosù si cu indemnàturà. L’affirmation du début de ce fragment selon laquelle l’impression de la Collection de Zabludov a été exécutée aux frais du prince G. A. Khodkiévitch est répétée également à la fin de la préface de ce livre. Il s’agit cette fois de l’impression, à la hâte, de plusieurs livres religieux nécessaires au peuple: «H NdKAdAS Amro Hd TO HdAO/KHTH HeJKdAÜN'III B’KCKCpf H\'K AP$KOBdTH Aa‘Hh)>- (Et sans regretter ma dépense, je les ferai imprimer rapidement). La répétition de cette idée n’existe pas dans la préface de Coresi, qui renonce aux dernières six lignes de l’original slavon, parce qu’elles se rapportent à l’impression d’autres livres, mais il continue par la formule finale. La préface du livre de Coresi continue immédiatement par l’appel aux fidèles, qui dans l’original de Zabludov est imprimé séparément sur une autre page. Dans Istoria literaturii romîne, 1, Machetâ (Bucarest, 1962 p. 251) on affirme que les attaques contre l’hérésie dont il est parlé dans la préface sont dirigées exclusivement contre l’enseignement luthérien et calviniste. Ce fait est valable uniquement pour la situation de chez nous en Transylvanie. Par « hérésie » dans la préface de Zabludov il faut entendre le catholicisme et différents groupements de libre-penseurs, contre lesquels on a mené une lutte acharnée dans l’ensemble des écrits russes au XVIe siècle2. Donc les mêmes passages des deux collections doivent être comprises dans le cadre de ces réalités différentes, en ce qui concerne le temps et le 1 ”. . .Et je n’ai rien épargné des trésors à moi prodigués par Dieu pour les donner pour cette chose qui est d’imprimer ce livre (îiurriAïf üihtîakhoi tout d’abord en l’honneur et à la louange du Seigneur, unique dans la Trinité et pour l’enseignement des hommes chrétiens de notre loi grecque. ... Et nous avons médité également de rendre ce livre dans une langue facile pour être compris des hommes simples et j’ai eû grand souci et j’ai consulté des hommes sages. . . pour l’imprimer, et pour que ce livre ne soit obscur pour personne et facile à comprendre, et que sa lecture soit utile.” 2 Le spécialiste soviétique Ja. S. Lurie de 1’Université de Leningrad, montre dans une étude approfondie du problème combien riche a été cette littérature de large publicité contre les hérétiques de Novgorod et de Moscou à la fin du XVe et au début du XVIe siècle. Voir JA. S. LURIE, HdeoAOiwecKaa 6opb6a e pyccKoü nyÔAuiiucmuKe KOHiia XV — Hanajia XVI eena, Moscou-Leningrad, 1960, p. 395—402. 180