quilité de nos provinces » — dit la dépêche 1. Aali Pacha assure les autoi autrichienne de la neutralité de la Russie dans les cas où Rakovsky se arrêté. « Goncharov a déclaré que Rakovsky est devenu l’ennemi du gou' nement russe parceque celui-ci n’a pas voulu se prêter à ses rêves et qu nous le faisions même pendre, cela lui ferait un grand plaisir »2, précist note diplomatique. Malgré les mesures prises, Rakovsky retourne sain et sauf à Belgra Entre temps la police le cherche à Vienne et le gouvernement turc demai au gouvernement autrichien son extradation. De la correspondance intervei entre la police et le Ministère des affaires étrangères de Vienne il ress clairement que les autorités autrichiennes refusèrent cette fois l’extradati de Rakovsky. Le 13 août 1863, Rechberg communique a Ludolf que le gouv nement impérial ne peut pas livrer Rakovsky aux Turcs vu qu’entre les de pays il n’existe pas un accord en ce sens. Harcelé et menacé de toutes par Rakovsky partira bientôt pour Bucarest. Il s’y sentira, quand même, pl en sûreté qu’ailleurs. 1 La dépêche du 18 juillet 1863 (Ibidem, p. 66). En français dans le texte. La visite de Rakovsky à Athènes est confirmée aussi par un rapport de Ludolf, de Constantinople, vers Rechberg, dans lequel on affirme que Rakovsky aurait essayé d’obtenir un accord entre les Grecs et les Bulgares mais, à cause des divergences, sans résultat. (Le rapport du 24 août 1863 — Ibidem, Y, p. 67). ! Ibidem. 3 Cf. JHonyMeHmu aa EtjizapcKama ucmopun, V, p. 215—216.