AOAJHHfiHK (dans le texte il y a une erreur o a^'Whkix') 1 ‘au sujét de celui redevable de... Si l’original avait été slave-bulgare nous aurions eu o ,v,c'A'h}K,!fArl' et en serbo-croate o aV-khîau». Le traitement russe des liquides r, l est également fréquent dans les versions des XVIIIe et XIXe siècles, conservées en Bulgarie comme le manuscrit 760, dans le « Kiriacodromion », etc. Les russismes de ces versions s’expliquent toutefois par la grande influence de la culture et du slavon-russe, qui avait commencé à s’affirmer dès le XVIe siècle. Le grand lus qui caractérise le slavon-bulgare, ne se rencontre pas dans Cartea eu Invâtâturâ ; à sa place nous avons ç > u, jg > ju: ma pSuS ckcw ‘dans sa main’2, kk héAfAoy ‘au dimanche’3. Si l’original avait été bulgare nous aurions dû trouver ha ckoi*, héaéaiav. La nasale m a les mêmes résultats aussi en serbo-croate. Le petit lus est employé fréquement, mais pas avec la valeur de l’ancienne nasale, mais avec celle de ja, en russe a, ou de e comme en slave du sud: cKTOüpÏM ’octobre’, /^HAurrpï/ft, iiaawtk ’souvenir’. Dans le manuscrit 304 il y ara, qui est un bulgarisme oKTCKpra.. Lepet.it ius avec la valeur ea caractérise le slavon-russe, surtout celui de l’ouest. Dans le deuxième recueil d’homélies elle se rencontre fréquemment; dans les titres reproduits de l’original en slavon-russe: k-k k^îaîm oho ctoA ,à cette époque séjournant’, •iamaa-k ‘nous attendons’. Les traducteurs du faubourg Skei de Brasov étaient toutefois habitués à l’orthographe serbe, qu’ils ont employée dans tous les livres imprimés par le diacre Coresi. C’est pourquoi le même mot est attesté dans le deuxième recueil d’homélies tant sous la forme russe: iiaaamtk, c^, que sous celle slave du sud: iiaamth. et. Les critères linguistique sont décisifs pour l’établissement de la rédaction des originaux en slavon, d’après lesquels ont été traduits nos anciens livres. Bien que le contenu des homélies du patriarche Jean Kaleka soit le même, néanmoins entre la version du manuscrit 304 de Daniile et celle russe du recueil de Zabludov, il existe des différences non seulement dans la forme des mots, mais également des différences de lexique, dans l’ordre des mots, de sens, certaines omissions, etc. En collationnant d’une façon attentive le texte de la version roumaine avec celui des deux versions slaves, nous constatons que le texte roumain a été traduit d’après la source slavo-russe car elle ne contient pas les différences de la version slave (lu sud, conservées dans le manuscrit 304. Par exemple dans cette version à la page 171, nous lisons dans le texte du sermon du XIXe dimanche hé AïOK-kH >kî APSr’K APSrJ 3anoK-feAH HfC'KEAK*AA(T'h « Celui qui n’aime l’un à l’autre, ne respecte pas les commandements ». Cette phrase présente dans êKAHriAïi o^htéamcx de Zabludov (p. 206 r.v.) de petites différences orthographiques et au lieu de AP^rt» AP*>r‘' ü y a 1 Coresi, p. 555/30. 2 Coresi, p. 560/25 s, 3 Coresi, p. 558/32. 190