slave du sud 304, mais bien la version en slavon-russe, comme l’est celle imprimée à Zabludov, de 1569. Il s’est produit beaucoup de changements dans la collection originale des homélies du patriarche JeanKaleka. La collection entière n’a pas trop circulé sous son nom, mais anonyme ou sous le nom de Calist. Ceci parce qu’il a été un rationaliste religieux à tendances philosophiques platoniennes et occidentales. Son exposition est claire, quoique parfois assez abstraite. 11 fait ses applications au moyen de paraboles ou d’exemples plastiques. Ces qualités ont assuré une large diffusion à son livre, mais pas sous son nom car il a été vaincu et condamné par le courant hésychaste ayant à sa tête Grégoire Palamas. Le mouvement hésychaste s’est affirmé plus fortement vers la moitié du XVe siècle, lorsque ses représentants ont occupé les postes clé de l’église byzantine. C’était un mouvement à contenu mystique, qui étouffait les tendances progressistes de lutte sociale et incitait à une existence passive. Caleca était un rationnaliste et un homme actif, dynamique. Ses sermons ont beaucoup de naturel étant assortis à sa propre nature. C’est pourquoi certains ont été enlevés d’une collection et introduits dans d’autres. A l’occasion d’une transcription ou d’une traduction, d’autres sermons apparajssaient dans la collection. Au Moyen Age et surtout dans la littérature des homélies on ne respectait guère la paternité de l’auteur. Ainsi, même le premier traducteur en slavon a introduit pour le jeudi de l’Ascension le sermon du moine Kiril de Tour. Ce sermon est resté dans les plus anciennes versions en slavon de cette collection d’homélies. Ainsi, dans 0K3Nîcénïî rociioA,,É mîtképtokti s héa^ah iic nacn,-k4. Le contenu du sermon est traduit fidèlement. Dans le texte roumain nous constatons une série de slavonismes. Ainsi au lieu de « stramos » on dit « preaoteti » comme dans l’original en slavon iipawTÉmCTÏH ccKopn 5 « sâboruri de preaoteti »6. Au lieu de « înàltare » nous avons 1 tÎKdHriAîi «yiHT