Inghilterra e Ceuta, Spagna e Tangeri contro ad un’alleanza, forse di fatto più che di forma, con due delle Potenze vincitrici, ma non vuole ad esse nulla sacrificare; anzi vuole raccogliere delle realizzazioni politiche dalla propria accresciuta ricchezza aurea, e dai privilegi che le sono venuti da una neutralità laboriosa e feconda; vuole offrire la propria alleanza, non farne dono alle bandiere europee che hanno vinta la guerra. È inutile andare a parlarle col linguaggio del vincitore al neutro. La vittoria è una realtà; ma la Spagna ha una sua realtà anch’essa: lo ha detto con energica attitudine Romanones in un discorso politico, che ha avuto un’eco grandissima nel Paese, perchè è stata una forte voce che ha gridato: in piedi! En 1915, j’eus l’occasion de dire publiquement qu’après la guerre, l’isolement ne serait possible ni permis à aucune Nation; et moins encore à l’Espa-gne. Je suis certain que la majorité de l’opinion espagnole reconnaît l’utilité et l’opportunité d’une intelligence plus étroite avec les Alliés et d'une démonstration plus efficace de notre sympathie pour eux. Mais je me demande si on rencontrerait une égale unanimité de l’opinion pour que soient donnés à cette intelligence et à cette sympathie un état et une forme définitifs. J’estime que l’heure de parler clairement est venue. Aussi, après avoir apporté à cette idée la plus mûre réflexion, je vous dis: — Je sais que l’heure des alliances constatées par l’opinion publique, d’accord avec le gouvernement et le Roi, est venue. Les traités d’alliance de la France, de VAngleterre et des États-Unis sont la plus 177