Il wafdismo egiziano contro l’impero inglese être oubliée en Italie si même elle pouvait l’être partout ailleurs. « Il nous paraît impossible de croire que la noble Italie, qui jusqu’à présent, a refusé de reconnaître ce protectorat, partecipera à un injustice que ne justifient ni l’intérêt des Égyptiens, ni le droit des gens, ni le simple bon sens. Or après la victoire, le premier acte des Alliés fut de traiter l’Égypte de la façon la plus inattendue. Elle ne fut même pas traitée comme furent traités leurs ennemis, les You-go-Slaves, qui après avoir porté les armes contre eux, ont vu leur indépendance établie et reconnue. Mieux encore les Alliés leur octroient des territoires, chose qu’il serait difficile de justifier du point de vue tant des principes qui ont servi de base à l’armistice que du préambul du Traité de paix. L’É-gypte fut même moins bien traitée que les tribus du Hédjaz et que les simples provinces turques, qui n’ayant cependant aucune des prérogatives que les traités avaient reconnues à l’Égypte, ont pu faire entendre leur voix et soumettre leurs revendications. C’est ainsi que le peuple égyptien, le plus calme de tous les peuples, a été poussé à l’insurrection parce qu’on avait détruit l’espérance dans les coeurs et qu’on l’avait livré aux plus terribles désillusions ». Forse risponderà, a questo appello, un giorno, un’altra Italia, irriconoscibile da quella dell’82 e da questa del 1919. 293