98 ]■: manquerais a mon devoir, si en terminant cette lettre je ne déclarais pas a V. E., que, sachant de source certaine et officielle que mon gouvernement entend que les bénélices de la convention doivent s'étendre a la ville de Venise et ses dependances, 011 les hostilités doivent être suspendues, durant tout le temps de l’armistice; j’ai le droit et F obligation de protester en son nom contre toute hostilité, que MM. les généraux II. et RII. pourraient tenter après nôtre départ contre cette ville et son territoire par la voie de terre, comme de mer; le ministère sarde entendant 11e pouroir donner aucune autre interpretation à l’article A de la convention, convaincu qu’il est que le départ des troupes et de la flotte ne porte en aucune façon la remise de la ville ed de son territoire aux armes II. et RR., et la faculté à leurs forces de mer d’agir hostilement dans les eaux que les nôtres vont abandonner. » Donner une autre interpretation à nôtre évacuation actuelle de Venise et de ses dépendances de terre et de mer, serait une grave iniure, non seulement au governement de S. M. sarde, mais encore aux deux Puissances, qui ont bien voulu se charger de la médiation entre les deux nations belligérantes. » Ci fu gentilmente comunicato il seguente grido di guerra, e noi non sappiamo come meglio applaudire all’egregio Cantore che col raccomandare il canto ai più valenti compositori di musica. — AH’armi d’Italia Congiunte legioni, AH’armi di Francia Famosi campioni, Le turpi dei popoli Catene a spezzar, Nel sangue dei barbari Gli oltraggi a lavar. D’Italia si scossero Gagliarde le genli; Tult’armi brandivano; Fur preste ai cimenti; La morte dai vindici Moschetti tonò, E spesso le nordiche Masnade fugò. Gran voce profetica Sui popoli oppressi Già disse dal Tevere : Reggete voi stessi; E disse la GalTia, Spavento dei re: Un popol mancipio Dell’altro non è; Oh! Italia, qual misero Desiino ti preme ! Ancor di discordia Germoglia il mal seme, Che il seno ti lacera Ahi! fino dal di Che scettro ed imperio Di man ti sfuggì! No, d’anni per volgere, Niun vanti protervo Un dritto sul debole Cui l’armi fan servo; Il vinto di patria Per santo furor, I ceppi magnanimo Può frangere ancor. Dell’alta Partenope Spergiuro è il tiranno; Qui l’arme si posano, La dubbie ristanno; Dovunque le insidie, Te pronte a ferir, Acerescon dei Vandali La possa e l’ardir.