601 17 Aprile. {dalla Gazzelta) Ecco la risposta del Direltorio federate Svizzero alia lettera del Go-verno provvisorio della Repubblica veneta del 28 marzo p. p. AU GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE LA REPUBLIQUE DE VENISE. #■ Messieurs. Le Directoire Fédéral a reçu par Ventremise de son Viceconsul la Note que vous avez adressée à la date du 28 du mois passé au President de la Confédération Suisse et dans la quelle vous lui donnez connaissante de la Constitution d’un Gouvernement provisoire pour la République de Venise, en exprimant en merne temps l’espoir que les rélations d’a-mitié entre la République de Venise et la Suisse continueront d’exister et se consolideront toujours davantage pour le' honneur des deux nations. La Confédération Suisse a toujors revéndiqué pour elle le droit de se constituer librement et elle reconnaît aussi ce principe pour les autres nationsî C’est donc avec plaisir que le Directoire Fédéral vous félicite, Messieurs, du rétablissement si prompt et presque sans effusion de sang de l’ordre public et d’un état de droit régulier. Le Directoire Fédéral partage avec vous, Messieurs, l’espoir que le changement des choses, la renaissance de l’antique République des bords de la mer Adriatique, contribueront u resserrer plus étroitement les liens mtre les deux Nations et exerceront une action salutaire particulièrement aussi sous le rapport commercial. A' ces félicitations, le Directoire Fédéral joint en même temps l’assurance de sa plus parfaite considération. Les Président et Conseil d’État du Canton de Berne, Directoire Fédéral et en leur nom Le Président Ochsekbein. Le Chancelier de la Confédérations Schiess. Berne, le 6 avril 1848. -—- 17 Aprile. ML POCO 1CC0RDÂRSI, E DEL POGO HTEMHSI. Io credo che il più delle umane discordie venga, non tanto dal non consentire, quanto dal non bene intendersi insieme. Incomincio dal dire c*>c, dopo secoli di divisione e di diffidenza disseminata a grand’arte e coltivata con sapere profondo, i dispareri che adesso reggiamo non son tanto Scavi quanto si poteva temere, Poi tulli sanno che, pochi gridando, e