42 Je ue vous dirai point, combien j’ eusse été heureux de contribuer à faire cesser un état de choses, dont la prolongation entraîne tant da sacrifices de la part des habitants de Venise. J’ai donc vivement regretté de ne pas avoir vu mes efforts couronnés de succès, ou du moins de n’ avoir pu déterminer le cabinet de Vienne à entrer dans la voie d’une conciliation avec la ville, au nom de la quelle vous m’écrivez. Mais il persiste à repousser, non seulement tout intermédiaire entre Venise et lui, bien plus encore toute offre de négociation émanée directement de celte ville elle-même. C’est à ce titre qu’il refuse d’accorder à M.r Valentin Pasini le lauf-conduil, qui lui permettrait de se rendre ici, sauf-conduit dont je lui ai fait la demande immédiatement aprè* la réception de votre lettre. M.«' de Schwarzenberg s’est borné à me répliquer que le Gouvernement de S. M. impériale était fermement décidé à ne point traiter avec Venise; que par suite la mission de M.r Pasini à Vienne n’aurait aucun but; et que du reste, si l’on avait, dans la ville assiégée, l’intention de négocier, on devait s’adresser à M.r Radetzky, le quel était investi de tous pouvoirs à cet effet. Je m’empresse de vous transmettre cette réponse, que j’eusse désirée de nature à vous satisfaire. Je déplore donc qu’il n’en soit point ainsi, mais je crois devoir vous dire qu’elle est l’expression d’une pensée qui me semble fortement arrêtée. Recevez, Monsieur, l’assurance de ma haute considération. Le chargé d’affaires de la République française E. DE LA COÜR. A' Monsieur Maîîijt, etc. etc. etc. VERSIONE. LEGAZIONE DI FRANCIA IN VIENNA. Vienna, 15 maqriio 1849. Signore. Io non ho aspettato la lettera, che ebbi 1’ onor di ricevere da voi in data dell’ii di questo mese, per adoperarmi officiosamente in favor di Venezia. In parecchie occasioni tenni discorso a’ ministri di S. SI. imperiale intorno alla posizione afTatto particolare di cotesta città, ed anche recentissimamente comunicai loro, in seguito ad istruzioni emanate dal mio Governo, le proposizioni d’ accomodamento trasmesse dal signor Valentino Pasini. Non vi dirò quanto sarei stato felice se avessi potuto far cessare una condizione di cose, la cui prolungazione costa tanti sacrifizii agli abitanti di Venezia. M‘ è riuscito dunque assai grave il non aver veduto coronate di buon esito le mie sollecitudini , od almeno il non aver potuto indurre il gabinetto di Vienna ad entrare nella via di una conciliazione con la città in nome della quale mi scrivete. Esso continua a rispingere, non solo qualunque mediazione tra Venezia e lui, ma eziandio qualsiasi ofTerta di trattative, fatta direttamente da cotesta stessa città. Per tale motivo esso ricusa di accordare al signor Pasini il salvocondotto, che (tli permetterebbe di recarsi qui, e di cui gli feci ricerca tosto che ricevetti la vostra lettera.