ROMANIA Ï97 le Tu m’adresses des expressions si chaleureuses qui m’ont profondément touché. Et c’est de tout mon coeur que je T’assure de l’identité de mes sentiments, qui correspondent si heureusement aux sentiments réciproques des nos deux Pays, liés par tant de liens d’origine, de sympathie, d’intérêts communs, et qui se trouvent maintenant dans une situation politique qui a tant d’analogies. Tu as parfaitement saisi le sens des manifestations que le baron Fasciotti, fidèle interprète de mon Gouvernement, a eu l’occasion de Te faire, au cours de Ta dernière conversation avec lui. Aussi, est-ce avec une parfaite assurance que j’attends le moment le plus propice pour amplifier et préciser l’heureux accord du mois de septembre, moment qui paraît devoir s’approcher de jour en jour, et en attendant ce moment, nos deux Gouvernements pourront, je l’espère, continuer à rester dans un contact intime de solidarité loyale et confiante, pour le bien commun de nos deux Pays. Je Te remercie vivement et affectueusement, aussi au nom de la Reine, des voeux si aimables que Tu a bien voulu former pour le bonheur de ma fille nouveau-née. Je saisis cette occasion pour réitérer mes voeux les plus sincères pour Toi, la Reine, et les Tiens, aussi bien que pour la prospérité et la grandeur de la Roumanie; et je Te prie de croire etc. etc.