IL CONVEGNO DI SAN GIOVANNI DI MORIANA 187 pas être accordée entièrement à une ou à plusieures des dites Puissances, alors les intérêts des Puissances en question seraient de nouveau pris équitablement en considération ». Grèce M. Ribot fait observer que les décisions de la Conférence de Rome n’ont pas été exécutées par le Gouvernement grec qui continue à les violer en tolérant l’organisation des bandes. Il se dérobe a toutes les obligations militaires que les Alliés lui avaient imposées pour la sécurité de l’Armée d’Orient et la protection de leurs sujets. Il estime qu’une pareille attitude ne peut plus être tolérée. Le Commandant de l’Armée d’Orient estime qu’il est indispensable d’occuper Larisse après l’offensive imminente. On tombe d’accord que M. Ribot et M. Lloyd George prendront une décision demain au sujet de Larisse après avoir consulté leurs États-Majors. Le baron Sonnino déclare qu’il s’en remet à ce sujet à la décision que les Alliés prendront d’un commun accord. M. Ribot déclare que si les États-Majors ne se mettent pas d’accord, il réserve toute liberté pour l’action du Gouvernement français sur les mesures à prendre. M. Lloyd George et M. Sonnino font des déclarations analogues. M. Ribot fait observer qu’en présence de la mauvaise foi avérée du roi Constantin et de son Gouver-