CHAPITRE IV Les politiques étrangères en Chine et la politique NATIONALE DU PROTECTORAT. Notis avons démontré la nécessité de l'existence d’une telle politique; nous avons, dans la politique passée de l’Annam autonome, étudié son principal élément; nous avons, en passant en revue les traités franco-annamites, déterminé ses différents modes et ses rouages actuels. Il nous reste à indiquer ce qu'elle doit être ; nous l’avons dite issue, à titres inégaux, de la conduite extérieure de l’ancien Etat et de la conduite antérieure de la métropole ; il nous reste à déterminer quelles sont les proportions dans lesquelles ces deux politiques — toutes deux fausses aujourd’hui — doivent concourir à former la politique vraiment nationale ; il nous reste à étudier dans quelles mesures la marche des autres puissances de l’Europe peut influer sur les actes de nos Protectorats ; il nous reste enfin, en mode de conclusion, à faire découler de là la conduite pratique que tous ces principes et tous ces événements imposeront aux agents chargés des intérêts de nos possessions. Et lorsque toutes ces questions seront bien élucidées, nous n’aurons plus qu’à émettre à l’endroit de l’Etat ce double vœu: choisir des fonction-