Le plus grand bien qu’on puisse faire dans le Levant, c’est d'accoutumer les chrétiens à s’aimer ou à se ménager du moins les uns les autres plutôt que de se ruiner et de se détruire réciproquement par le moyen des Turcs... (Mémoire du marquis de Villeneuve sur l’état de la religion au Levant. —Cité par M. Albert Vandal : « Une Ambassade française en Orient sous Louis XV. La mission du marquis de Ville-neuve, 1728-1741. » Pion 1887, in-8°, page 425). Il est naturel que les habitants du bassin du Danube puissent avoir des besoins et des vues qui s’étendent au-delà des limites actuelles de la monarchie austro-hongroise. Et la manière dont l’Empire allemand s’est constitué montre le chemin par lequel l’Autriche peut arriver à une conciliation des intérêts politiques et matériels qui sont en présence entre la frontière orientale des populations de race roumaine et les bouches de Cattaro. (Bismarck, Gedanken und Erinnerungen, II, page 252.)