35G LA. RIVALITÉ DES GRANDES PUISSANCES Hauran et prolongements), la ligne de Jonction-Sa-lonique-Constanlinople, sont des entreprises françaises ; français, les quais de Smyrne, de Beyrouth, de Salonique, de Constantinople ; française, l’administration des Phares de l’Empire ottoman, organisée par Michel-pacha, la Société des Eaux de Constantinople, la régie des tabacs. MM. Verney et Dambman ont décrit avec précision et détails toute l’activité française dans le Levant, il suffit de nous référer à leur excellent ouvrage1. Citer toutes les affaires françaises no suffirait même pas à donner une idée de la part de nos capitaux dans la mise en valeur économique de l’Empire ottoman, car beaucoup d’affaires, qui ne sont pas classées comme françaises, ont, directement ou indirectement, des Français comme bailleurs de fonds, comme ingénieurs, directeurs, administrateurs, etc. Le Temps fall octobre 1906, dans une étude très sérieuse, évaluait les intérêts français dans l’Empire ottoman à près de 2 milliards de francs (1.942.508.000) et les intérêts allemands à 610 millions seulement. Nos échanges avec la Turquie, si acharnées et si bien outillées que soient les concurrences, s’accroissent lentement, mais s’accroissent2. Ce faible progrès peut, à bon droit, passer pour inquiétant, si l’on considère le développement du trafic total de l’Empire ottoman et les succès des Allemands et des Italiens; 1. Les Puissances étrangères dans le Levant, Lyon, A. Key, et Paris, Guillaumin, 1900, 1 vol. in-40. 2. COMMERCE FRANCO-TURC Dates. Importations ottomanes en France. Exportations françaises en Turquie. 1904 1905 1906 91 383.000 100.967.000 51.071.000 53 028.000 iuu.i'ui iwu Ann 108.112.000 (dont 37 millions de soies) 58.744.00