804 LES INTÉRÊTS SPÉCIAUX DE LA FRANCE EN ORIENT « laire ». A Constantinople, l’augmentation de 1905-1906 sur 1904-1908 a été de 176 élèves malgré que deux communautés italiennes avec 140 élèves aient abandonné la protection française ; à Smyrne, de 180 ; dans la circonscription du consulat général de Beyrouth, de 1.340 ; à Jérusalem de 168 ; à Salonique de 110, à Brousse de 34, à Sivas de 450, à Andri-nople de 127. M. Constans conclut : « Les établissements qui reçoivent une allocation « du gouvernement français sont donc en plein proie grès, en progrès continu et régulier sous le rapport « du nombre des élèves. « Ces quelques indications démontreront, j’espère, « à Votre Excellence, que les sacrifices consentis par « le gouvernement de la République en faveur des « établissements d’instruction du Levant atteignent le « but que nous nous sommes proposé et que l’œuvre « scolaire de la France en Orient est en pleine prospé-« rité et en plein développement. » Après un tel jugement, émanant d’un tel homme, mieux placé que quiconque pour être renseigné, la discussion devrait être close. Ce sont des constatations de ce genre que l’on aimerait à trouver dans le rapport de M. Chariot à la place des observations qui en remplissent la plus grande partie, notamment les chapitres intitulés : Méthode et esprit et Tendances. 11 y ramasse quelques petits faits, mal contrôlés ou tendancieusement commentés, que l’on s’étonne de voir pris au sérieux par un homme qui se réclame des méthodes scientifiques; il aurait pu, en vérité, se dispenser d’aller en Orient pour les recueillir; ce sont, contre l’enseignement congréganiste, les mêmes critiques si souvent reproduites en France même. Qu’il serait facile, et d’ailleurs injuste, en employant la même méthode,