LA QUESTION DES ÉCOLES 525 pas visité seulement les grandes écoles, mais les petites, les ignorées, celles à qui M. Hauser a le courage de reprocher leur pauvreté et la simplicité de leurs moyens et qui, isolées, presque sans ressources, n’en répandent pas moins la langue française et le respect de la France ; avec un accent de sincérité émouvant il a dit ce qu’il avait observé, il a décrit cet ensemble d’institutions et d’oeuvres, écoles, collèges, facultés, hôpitaux, dispensaires, séminaires, qui donnent aux missions catholiques en Orient, et grâce à elles, à la France, une situation hors de pair. On a naturellement reproché àM. Gaston Bordât d’être « clérical ». Or quelles sont les conclusions de cet « avocat des missions »? « Je pense, écrit-il « dans son article de la Revue politique et parle-« mmtaire du 10 mai 1907, que la Mission laïque « pourrait rendre en Orient de grands services à la « France. Je dis seulement que sa propagande doit « venir en complément et non pas en substitution « des oeuvres catholiques françaises. Par elles nous « dominons là-bas tous nos rivaux : c’est un fait in-« déniable. L’Alliance israélite universelle occupe à « leurs côtés une place très importante. Aux laïques « d’apporter à leur tour une coopération utile à la « même tâche. Ils ont mieux à faire qu’à détruire ce « qu’ont fait leurs prédécesseurs. S’aidant les uns « les autres, qu’ils travaillent plutôt tous ensemble « en n’oubliant jamais qu’un même but les rend soli-« daires : la grandeur de la France. » M. Bordât insiste avec force sur la nécessité de développer l’enseignement commercial. C’e&t lui qui, au Congrès de VAlliance française et des Sociétés de géographie, tenu à Marseille du 10 au 15 septembre 19Û6, a fait adopter à l’unanimité le vœu suivant : « Le Congrès, rendant hommage à l’œuvre de