S12 L’EUROPE ET LA QUESTION D’AUTRICHE L’Union évangélique pour la protection des orphelins de la province de Posen (1) ; La Société évangélique de l’orphelinat de Kobissau près Danzig (2) ; L’Union évangélique des émigrants allemands (3); La Société Saint-Raphaël pourla protection des émigrants allemands catholiques (4). Cette nomenclature est encore très incomplète. Les manifestations diverses faites par cet ensemble de sociétés n’ont été possibles que parce que la plus grande partie de la presse de l’empire allemand les a encouragées par un accueil enthousiaste. 11 existe maintenant de l’autre côté du Rhin un nombre considérable de journaux qui s’ingénient à renforcer le courant pangermaniste et préconisent ouvertement l’absorption de l’Autriche sous une forme quelconque. Parmi les organes particulièrement dévoués à cette politique, on trouve : le Deutsche Michel (5), feuille depropaganderécemmentfondée, d’un bon marché extraordinaire et tout à fait nuance D' Hasse; la Hilfe (l’Aide) (6), revue hebdomadaire, dont le directeur, M. Fr. Naumann, leader des sociaux-nationaux, aime les formes adoucies, prudentes et surtout opportunistes; la Jugend de Munich, qui va volontiers jusqu’à une poétique violence. Son chant des Allemands d’Autriche* Lied der Deutschen Oesterreichs (7), est tout à fait digne des Alldeutsche Blätter. La Gegenwart (le Présent), vieille revue, jouissant d’une grande autorité, est si favorable à 1a. Weltpolitik qu’on y trouve des articles de ce genre : « Jus- (1) Evangelischer Verein für Waisenpflege in der Provinz Posen. (2) Deutseh-Evangel. Waisenhaus in Kobissau b. Danzig. (3) Evangelischer Ilaupteverein für deutsche Auswanderer. (4) St-ltaphael-Verein zum Schutze katholisch-deutscher Auswanderer. (5) Berlin W 57, Göbenstrasse, 6. (6) Lire en entier la brochure de LVl. Naumann Deutschland und Oeslcr-tvich, dont j’ai donné plus haut quelques extraits. (7) V. le n° 47 d« l'année 1897.