28 L’EUROPE ET LA QUESTION D’AUTRICHE cette grande tâche. Les négociations avec Prague commencèrent. Le 12 septembre de la même année, par un rescrit dont les Tchèques gardent précieusement le souvenir, François-Joseph déclarait : « Ayant en bonne mémoire la situation juridique d État de la couronne de Bohême et la conscience de l’éclat et du pouvoir que cette couronne a prêtés à nous et à nos prédécesseurs, de même qu’en témoignage de la fidélité inébranlable avec laquelle la population de Bohême a toujours appuyé notre trône, nous reconnaissons volontiers les droits de ce royaume et nous sommes prêts à renouveler celte confirmation par le serment du sacre du couronnement (1). « nement. Vous serez plus sages en recevant amicalement nos troupes et en vous entendant à l’amiable avec elles au sujet des vivres dont elles ont un besoin absolu. L’autorité militaire ne vous demandera que le strict nécessaire, et elle défendra votre propriété, que votre fuite abandonnerait à la rapine et au pillage. Pour le reste, nous nous remettons en toute confiance au Dieu des armées. Si notre juste cause mérite la victoire, le moment viendra peut-être aussi ou les aspirations nationales des Bohèmes et des Moraves pourront être satisfaites, comme Vont été celles des Hongrois. Puisse alors leur bonheur être assuré d'une manière durable, sous l'heureuse étoile de cette guerre ! Le Commandement supérieur prussien. als Freunde und nicht als Feinde kennen lernen. Namentlich handelt Ihr thöricht, wenn Ihr aus Eueren Wohnungen fliehet und Ihr Dieselben der Zerstörung preisgebt. Ihr that besser, wenn Ihr die Soldaten freundlich erwartet und Ihr mit ihnen friedlich wegen der Lebensmittel unterhandelt, welche durchaus nothwendig sind. Die militär-Befehlshaber werden dann von Euch nichts mehr verlangen, als was durchaus nöthig ist und Euer Eigenthum schützen, welches Ihr durch die Flucht dem Raube und der Plünderung preisgebt. Das Übrige überlassen wir mit voller Zuversicht dem Gott der Heer-schaaren! Sollte unsere gerechte Sache obsiegen, dann dürfte sich vielleicht auch den Böhmen und Mäh-rem der Augenblick darbieten, in dem sie ihre nationalen Wünsche gleich den Ungarn verwirklichen können. Möge dann ein günstiger Stern ihr Glück auf immerdar begründen. Das Preussische OßER-Commando. (1) Eingedenk der staatsrechtlichen Stellung der Krone Böhmens und des