Cil W'ITItE II 35 tuiles et dans la région des forêts) : ce» saules thermo-métrique» sont favorables au développement de la fièvre. Mais, en choisissant convenablement la région et l'exposition, ces régions de montagnes ronviennent parfaitement à rétablissement de colonies euro-péenne*, et même à la constitution de sanatoria pour malades et anémiés, ainsi que fit la vice-royauté des Iuiles anglaises à Darjilintr. sur les dernier» versants méridionaux de l llimalava. Enfin, le climat des bauts-plateaux, particulièrement aec et rud<\ s»* prête aussi mal au développement de la (Mipulation qu'aux cultures et qu'aux voyages. La spéciale âpreté tic ces altitudes, isolées par d'autres altitudes de tout contact extérieur, se traduit par une irrémédiable pauvreté du sol, des brouillards placés, île longues nuits froides et de très rigoureux hivers. On s’en rendra un compte exact en lisant le récit des souffrances éprouvées ¡>ar tous les explorateurs du Tliilx’t. et en particulier par M. lion va lot et le prince 11. d'Orléans, que le froid contraignit un instant à Nspendn leur voyage et h modifier leur itinéraire. Il nV a rien à espérer de ces régions déshéritées, où le sol et l'habitant sont aussi revêches et aussi peu accueillants que le climat, et où les Européens du Nord eux-mêmes trouveraient des froid» plus insupportables que ceux de leur pays natal. A tous ce» climats correspondent des sol» de soulèvement» (géologique* secondaires ou tertiaires : au climat maritime corresfwndcnt «les terrain» diluvien» et de» apport» alluvionnaires tout à fait rvcroU, puisque l'action des fleuves a changé, dans le cours de la périmle historique, la forme «les rivage*, et converti en lacs fermés le fond de» baies et des large» estuaire».